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Accélérer le développement de l'autopartage dans tous les territoires : telles est l'ambition des acteurs de l'autopartage, dont l'association publie, mercredi 17 novembre 2021 dans le cadre du salon des maires, un guide à destination des collectivités. Cofinancée par l'Ademe, cette initiative doit apporter "des propositions concrètes" aux élus et techniciens, adaptées à leurs politiques locales de mobilité, dans les zones denses comme les zones rurales, résume l'AAA.
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Le développement des infrastructures de recharge accessibles aux opérateurs d'autopartage fait partie des préconisations de l'AAA. Pixabay - andreas160578
L’association des acteurs de l’autopartage publie, mercredi 17 novembre dans le cadre du salon des maires, le premier guide destiné à aider les collectivités à accélérer le développement de ce mode de déplacement dans tous les territoires. Co-financé par l’Ademe - qui a également participé, avec des représentants de l’État (DGITM, Cerema), des associations de collectivités (Gart, France urbaine), des élus locaux et nationaux, au comité de pilotage qui a supervisé la rédaction, ce document détaille des "propositions concrètes".
Celles-ci s’adressent aux élus et techniciens et se veulent adaptées à leurs politiques locales de mobilité, dans les zones denses comme rurales, explique l’association, qui passe également en revue "l’historique de l’autopartage en France, des différents types d’autopartage, des usages et impacts, du cadre juridique et réglementaire, ainsi que des modalités de développement".
Alors que la place de la voiture est "questionnée de manière aiguë", "l’autopartage, qui promeut une utilisation plus raisonnée et durable de la voiture, peut constituer une réponse pragmatique et opérationnelle à [plusieurs] problématiques : réchauffement climatique, qualité de l’air, préservation des ressources et renchérissement du prix de l’énergie, rappelle Jean-Baptiste Schmider, président de l’AAA.
Disparité territoriale
L’association publie également ce mercredi les résultats complets du baromètre national sur l’autopartage 2021 réalisé en partenariat avec le laboratoire Ville mobilité transport, et là encore avec un cofinancement de l’Ademe. Celui-ci confirme une grande disparité territoriale : l’analyse de l’offre des 24 principaux opérateurs de ce mode révèle que l’autopartage est présent dans la plupart des territoires denses (100 % des métropoles et 83 % des communes entre 50 000 et en nombre de véhicules par millier en nombre de véhicules d’habitants 250 000 habitants) mais que seules 2 % des communes de moins de 50 000 habitants sont desservies par un service d’autopartage.
Pour autant, souligne l’association, ce mode "peut également être présent dans des territoires peu denses et des villes moyennes s’il existe une volonté forte des collectivités locales". Son palmarès des agglomérations "autopartageuses" (en nombre de véhicules par millier d’habitants et par km2) regroupe en effet des territoires de densités différentes : communauté de communes de territoire de Lunéville à Baccarat, la métropole du Grand Paris, la communauté de communes de la grande vallée de la Marne ou encore la communauté d’agglomération du Grand Belfort, illustre l’AAA.
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Emilie Buono,
journaliste