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Au dernier jour théorique de la COP 26, l’architecte de l’accord de Paris Laurence Tubiana appelle les négociateurs, et notamment l’Union européenne, à faire preuve de davantage d’ambition en matière de financements de l’adaptation et des pertes et préjudices, "un sujet urgent". Dans une interview à AEF info le 11 novembre 2021, elle met aussi en garde au sujet de la mise en œuvre de l’article 6 de l’accord de Paris concernant les marchés carbone. "Si les règles ne sont pas solides, on peut créer un système qui ne réduise pas les émissions mais crée une illusion d’action", alerte-t-elle. Au contraire, elle exhorte à viser des réductions effectives d’émissions "dans tous les secteurs, pour toutes les entreprises, pour toutes les activités. Sinon on n’y arrivera jamais !" Quant à 2022 et 2023, elles n’auront d’autre choix que celui d’être des années décisives "pour rattraper le retard".
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.