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Doté d’un budget prévisionnel de 2,39 millions d’euros pour 2021-2023, un Edec vient d'être signé entre le ministère du Travail, celui chargé de l’Autonomie et les cinq branches du "grand âge". Il se décline en 11 actions et 3 axes. L’objectif est d’augmenter l’attractivité du secteur, d’organiser la montée et l’adaptation des compétences des actifs en poste, notamment via les transitions collectives, et de permettre des passerelles intersectorielles entre les certifications pour répondre aux besoins émergents, dans un contexte où 350 000 postes seront à pourvoir à l’horizon 2025.
Interviewé par la présidente la présidente de la Fehap, Marie-Sophie Desaulle, qui l’a questionné sur l’agenda de la loi grand âge et autonomie, Olivier Véran a énuméré les points qui restaient à traiter, concernant les Ehpad, notamment : le "forfait qualité", le "plan de modernisation", la médicalisation de la gouvernance et la nécessité "d’augmenter la quantité de personnel par résident". "Tout cela peut nécessiter de faire passer une loi", a-t-il déclaré. "Il y a aujourd’hui une incertitude à faire passer cette loi dans le bon timing", "mais je ne lâche pas l’affaire et je peux trouver des voix de contournement qui peuvent arriver au même résultat", a affirmé Olivier Véran. Le ministre de la Santé tient également à avancer sur plusieurs sujets, comme le "Ségur de la santé publique, qui a été retardé par la deuxième vague", ou la "santé environnementale" et la "santé nutritionnelle".