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C’est dans le centre de détention de Melun, en Seine-et-Marne, que vient de démarrer, fin septembre 2021, une expérimentation visant à permettre à des détenus de suivre une formation par apprentissage. "On a trouvé cinq personnes détenues qui répondaient au critère d’âge pour l’apprentissage et qui étaient intéressées par cette modalité de formation", explique dans une interview à AEF info Élise Fradet, chargée de projet apprentissage au sein de l’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des personnes placées sous main de justice. Introduite par la loi "Avenir professionnel" de 2018, cette expérimentation a commencé avec du retard. "Le projet de loi 'Pour la confiance dans l’institution judiciaire' prévoit donc sa prolongation jusqu’en décembre 2024", indique Benjamin Guichard, chef du service des politiques et de l’accompagnement vers l’emploi de l’Atigip.
Pôle emploi et l’administration pénitentiaire ont renouvelé le 28 avril 2021 leur convention de coopération dans les Hauts-de-France. Ils espèrent améliorer l’employabilité des personnes placées sous main de justice, accélérer leur retour à l’emploi et lutter contre la récidive. Chaque année, près de 1 400 personnes détenues dans les 16 établissements pénitentiaires de la région bénéficient d’un accompagnement destiné à faciliter la transition entre le "dedans" et le "dehors". Les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) travaillent avec 15 conseillers Pôle emploi Justice (CPEJ) installés au sein des établissements pénitentiaires. Des forums et job dating sont aussi régulièrement organisés. Selon les données de la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire de Lille, 6 513 détenus écroués étaient comptabilisés dans les Hauts-de-France au 1er avril.