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Deux psychologues sont recrutés pour étoffer l’équipe du SSU (service de santé universitaire), annonce Vincent Thomas, le président de l’université de Bourgogne, le 3 septembre 2021. L’UB se dote ainsi d’un "pôle de santé mentale" qui comprend également une "cellule d’écoute bien-être". Elle organise, le 5 octobre, un "psy tour" avec le centre hospitalier spécialisé La Chartreuse, explique Édith Sales-Vuillemin, vice-présidente en charge de la QVT à l’UB. Le SSU, en parallèle, adapte ses locaux, avec une extension de 340 m2 livrée fin 2021, pour un montant de 1,6 M€.
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Le centre de prévention et de santé universitaire, université de Bourgogne Libre de droits
"Nous créons un pôle santé mentale au sein du service de santé universitaire", annonce Vincent Thomas, président de l’université de Bourgogne, lors du point presse de rentrée, vendredi 3 septembre 2021. L’UB est, comme toutes les universités françaises, sous-dotée pour prendre en charge la souffrance psychologique des étudiants, avec un psychologue pour 30 000 étudiants.
Deux psychologues (en équivalent temps plein) sont recrutés, détaille Édith Sales-Vuillemin, vice-présidente en charge de la qualité de vie au travail à l’UB : l’un est financé par l’ARS (Agence régionale de santé), l’autre par l’UB sur ses fonds propres. Ils viennent renforcer l’équipe composée d’un psychologue et d’un médecin psychiatre. Les deux nouvelles recrues "feront plus que de l’écoute, ils pourront proposer aux étudiants un accompagnement – une psychothérapie, une thérapie comportementale et cognitive…" explique la vice-présidente.
Une cellule d’écoute gérée par un étudiant
L’ARS Bourgogne Franche-Comté cofinance également un programme gratuit, en ligne, destiné à aider les étudiants à prendre soin de leur santé mentale (lire sur AEF Info). Ce programme Etucare (Et toi, tu prends soin de toi ?) a été bâti par l’Ireps (Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé) Bourgogne Franche-Comté, avec des chercheurs de l’université de Lyon-II. Il vise à aider les jeunes à "comprendre et à identifier les symptômes", "enseigne les stratégies validées par la science pour faire face aux difficultés" et "développe les forces individuelles qui contribuent au bien-être".
En appui, depuis juin, le service de santé universitaire s’est doté d’une "cellule d’écoute bien-être" pour laquelle, "pour faciliter le contact, nous avons recruté un étudiant, Maxence, chargé de répondre par téléphone ou par mail". Sa mission : "entendre les premières demandes, juger de leur degré d’urgence, orienter vers les structures locales (comme le centre hospitalier spécialisé La Chartreuse ou la Maison de l’adolescent) ou vers les professionnels du SSU".
Un soutien aux étudiants maintenu tout l’été
Le 5 octobre, avec le CHS La Chartreuse, l’UB organise sur son campus un "psy tour". "Nous allons installer un stand d’information dans le hall du bâtiment droit-lettres – le plus fréquenté – pour délivrer des informations sur la santé mentale et pour lever les préjugés sur la santé mentale", détaille Édith Sales-Vuillemin. "Le but est qu’aucun étudiant ne reste seul face à une difficulté. C’est vrai que les étudiants se retrouvent en cette rentrée, mais parler à un camarade, si cela peut aider, ne suffit pas toujours."
Ces initiatives pour la santé mentale s’ajoutent aux initiatives mises en place pour favoriser, grâce à des actions solidaires, le bien-être des étudiants. La commission solidarité étudiante, créée en mai 2021 (lire sur AEF Info), a notamment pris l’initiative de maintenir l’aide alimentaire tout l’été avec "une distribution par semaine, le samedi", précise Vincent Thomas.
Un dispositif anti-harcèlement pour les personnels
Ces initiatives s’ajoutent à des actions qui visent la santé mentale des personnels. Ainsi, au printemps dernier, l’UB lancé un dispositif de signalement des situations de violence sexuelle, de harcèlement moral ou sexuel, d’agissements sexistes et de discriminations. Des affiches ont été éditées avec une adresse mail sur laquelle les personnels de l’UB peuvent signaler une situation problématique ou demander un rendez-vous. L’UB se donne comme objectif une première réponse sous trois jours et un délai de 15 jours pour engager, concrètement, le traitement de la situation.
Dans le cadre du plan de relance de la région, l’UB bénéficie de 800 000 euros de subventions, destinées à doter le SSU d’une extension de 340 m2 et à réaménager les locaux existants (sur 70 m2). L’opération, d’un montant total de 1,6 million d’euros, est cofinancée par l’UB sur ses fonds propres. "Les besoins sont en croissance permanente", "tant par l’augmentation du nombre d’étudiants que par le nombre de pathologies rencontrées", explique l’UB dans le dossier de presse de rentrée.
Le comité d’organisation de Paris 2024 a lancé, lundi 22 mai 2023, sa dernière campagne de recrutement d’alternants avant la tenue de l’évènement l’année prochaine du 26 juillet au 11 août, avec 150 postes à pourvoir dès septembre 2023. La sélection se fait notamment par le biais d’entretiens collectifs, d’expériences immersives dans un processus "où le CV n’est pas une obligation". Les offres de recrutement portent sur des domaines "aussi variés que l’informatique, l’évènementiel, l’assistanat de direction ou encore la gestion de projet". Les offres d’alternance encore en ligne sont toutes disponibles sur la plateforme emplois de Paris 2024. Au-delà de l’alternance, Paris 2024 propose près de 1 000 offres d’emploi en ligne sur la même plateforme.
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Alexandra Caccivio,
journaliste