En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
En 2021, "les entreprises ont globalement freiné les augmentations de salaire (45 % des titulaires n’en ont pas bénéficié) pour atteindre 0,6 % en médiane pour les non-cadres et les cadres", montre la 10e édition de l’étude annuelle sur les rémunérations de Deloitte, publiée le 30 août 2021. Selon le cabinet, "les employeurs ont dû adapter leurs évolutions salariales à une situation exceptionnelle, dans un contexte de ralentissement de l’activité". Pour 2022, "les prévisions d’augmentation sont plus optimistes avec un budget de 1,8 % toutes catégories socioprofessionnelles".
18 % des entreprises interrogées prévoient un gel des salaires pour 2021, et 44 % annoncent des budgets d’augmentation inférieurs à 1 % de la masse salariale, selon une étude flash réalisée par Deloitte fin septembre 2020 auprès de 60 entreprises et publiée le 23 octobre. Ainsi, un gel des salaires "se profile de plus en plus" pour 2021, prédit Deloitte. En outre, le budget médian des entreprises dédié aux augmentations annuelles "baisse par rapport à l’enquête de juillet et passe de 1,7 % à 1,5 %". Il est moins élevé pour les ouvriers et les employés que pour les techniciens/agents de maîtrise. Les entreprises des secteurs les moins touchés par la crise, comme l’industrie de la santé ou des technologies, prévoient des augmentations supérieures à la moyenne. Enfin, 5 % des entreprises déclarent souhaiter verser la "prime Macron" et 33 % ne pas encore avoir décidé de son versement ou non.