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Au cours de l’année 2020, les forces de sécurité intérieures ont enregistré 1 400 infractions d’outrages sexistes, contre 930 en 2019, indique le service statistique ministériel de la sécurité intérieure, dans une note publiée jeudi 29 juillet 2021. Les femmes sont toujours de très loin les principales victimes, plus particulièrement en Île-de-France et dans les transports. Le service statistique souligne que ces infractions sont "le plus souvent" qualifiées sans circonstances aggravantes. Le nombre d’amendes forfaitaires distribuées par les forces de l’ordre reste relativement faible.
Les forces de l’ordre "s’approprient" et "ont hâte de pouvoir mettre en œuvre la verbalisation de l’outrage sexiste", affirme la secrétaire d'État chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes, lundi 11 juin 2018. Marlène Schiappa, ainsi que la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, étaient auditionnées par la commission des Lois du Sénat, dans le cadre de l’examen du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. "C’est la mission des forces de l’ordre de protéger la population, et notamment les femmes", souligne Marlène Schiappa.
Les députés de la commission des Lois adoptent, mercredi 9 mai 2018, le projet de loi relatif aux violences sexistes et sexuelles. Parmi les principales modifications introduites dans le texte, les élus permettent aux policiers municipaux, adjoints de sécurité, réservistes et agents de sécurité de la SNCF et de la RATP de constater la nouvelle infraction d’outrage sexiste. Ils réécrivent également l’article relatif à la lutte contre le cyber-harcèlement. Le texte doit être examiné à compter de lundi 14 mai 2018 dans l’hémicycle.