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Dans une tribune publiée vendredi 23 juillet dans Le Monde, plusieurs élus dont le maire de Grenoble Éric Piolle (EELV) et le président de la métropole Christophe Ferrari (ex PS) affirment que "la fin des véhicules essence et diesel ne saurait se traduire par le remplacement d’un modèle énergétique par un autre". Contre le tout électrique comme unique solution, ils plaident pour un mix énergétique combinant électrique, biogaz et hydrogène.
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Les élus énumèrent les atouts du bioGNV Droits réservés - DR
L’annonce du paquet européen "Fit for 55", le 14 juillet 2021 par la Commission européenne (lire sur AEF info), fait couler de l’encre dans le secteur de l’énergie et de la mobilité. Une tribune signée ce 23 juillet dans Le Monde par 42 personnalités réagit ainsi à l’interdiction des véhicules essence et diesel annoncée d’ici à 2035 dans l’Union européenne en appelant à "ne pas reproduire les erreurs du passé, à l’échelle européenne comme nationale, en abandonnant ou en freinant des alternatives économiques et écologiques au diesel et à l’essence".
Plaidoyer pour le bio GNV
Issus de différentes formations politiques, les maires de Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon et Poitiers ainsi que les présidents des métropoles de Clermont-Ferrand, Grenoble, Strasbourg et Toulouse veulent "mettre de côté les chimères et la création de nouveaux monopoles", estimant que "la fin des véhicules essence et diesel ne saurait se traduire par le remplacement d’un modèle énergétique par un autre".
Aux côtés d’associations environnementales et d’acteurs de la mobilité, ils veulent éviter le tout électrique comme "unique solution" à la mobilité et vantent les mérites du bio GNV "qui équipe déjà les véhicules de nombreuses collectivités et transporteurs". "Ces derniers mois, la Commission européenne et la France se sont focalisés sur les solutions électriques et hydrogène. C’est une intention louable mais n’en demeure pas moins un parti pris […]. En mesurant uniquement les émissions de CO2 en sortie de pot d’échappement, la réglementation européenne pénalise le bio GNV", écrivent-ils.
Ils clament haut et fort qu’il s’agit pourtant d’une "énergie renouvelable, produite localement à partir des boues d’épuration, de la méthanisation des déchets alimentaires et des effluents d’élevage". La tribune rappelle aussi que "le bio GNV réduit de 80 % les émissions de CO2 par rapport au diesel, jusqu’à 95 % les émissions de particules fines, de 40 à 64 % les émissions d’oxyde d’azote et de 50 % la pollution sonore".
"C’est maintenant qu’il faut agir"
Le débat autour du mix énergétique de la mobilité dans les territoires s’avère d’autant plus urgent que 35 ZFE vont être déployées dans les années à venir dans le cadre de la loi climat résilience qui vient d’être définitivement adoptée au Parlement (lire sur AEF info). "C’est maintenant qu’il faut agir", rappellent les signataires.
En conclusion, les auteurs de la tribune appellent les autorités françaises et européennes à faciliter le bio GNV "en instaurant des aides financières à la création de stations de recharge, qui présentent l’intérêt économique et écologique de s’appuyer sur des réseaux de distribution existants". Ils demandent aussi l’intégration du bio GNV au "bonus écologique" et la création d’un prêt à taux zéro garanti par l’État.
L’employeur qui n’aménage pas en télétravail, conformément aux préconisations du médecin du travail, le poste occupé par un salarié déclaré inapte, n’exécute pas loyalement son obligation de reclassement dès lors que cet aménagement est compatible avec les missions réalisées par l’intéressé. Peu importe que le télétravail n’ait pas été mis en place dans l’entreprise, cette organisation du travail pouvant résulter d’un avenant au contrat de travail (aujourd’hui, d’un accord par tout moyen). C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt publié du 29 mars 2023.
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Stéphanie Senet,
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