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Rendre l’isolement obligatoire aurait un "effet bénéfique" pour freiner l’épidémie mais nécessiterait le "renforcement des contrôles" et "l’instauration d’un barème de sanctions", ce qui pourrait être "mal accepté". L’Académie nationale de médecine recommande dès lors, dans un communiqué de ce mardi, "d’amplifier" l’information sur le principe de l’isolement volontaire et sur les capacités d’hébergement des personnes ne pouvant s’isoler à domicile. Toutes les personnes dépistées positives doivent également être "incitées" à s’auto-isoler pendant 10 jours "en leur rappelant le risque de contamination auquel elles exposent leur entourage". L’Académie demande également de ne rendre obligatoire qu’une seule mesure : la vaccination contre la Covid-19 aux Français âgés de 12 ans et plus.
Saisie sur le projet de loi rendant obligatoire la vaccination pour les professionnels au contact de personnes vulnérables avant son examen au Parlement, la HAS juge dans un avis du 16 juillet 2021 cette décision "justifiée". Elle recommande en outre de mener une réflexion quant à la question de l’obligation vaccinale en population générale. Dans un second avis, la HAS répond à une saisine de la direction générale de la santé sur la question de savoir si une dose de rappel de vaccin est nécessaire pour toute personne vaccinée. La HAS prend acte de l’annonce par le président de la République de la mise en place d’une campagne de rappel vaccinal chez les personnes ayant été primovaccinées prioritairement dès janvier et février 2021, qui sont les plus vulnérables et âgées. Et indique qu’il n’y a pas lieu pour le moment de proposer une dose de rappel en population générale.
Invitée ce mardi 6 juillet 2021 de BFMTV-RMC, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique a écarté l’idée d’obliger l’ensemble des agents publics à se faire vacciner. Alignée sur ce point avec le gouvernement et une grande partie de la classe politique (lire sur AEF info) et de la communauté médicale, elle se veut plus volontariste concernant les soignants : "Je suis favorable à la vaccination obligatoire pour les soignants. […] Mais pour qu’il y ait obligation, il faut qu’il y ait loi", a-t-elle observé. Après avoir rappelé que Jean Castex réunirait jeudi prochain autour de lui les associations d’élus, elle a indiqué qu’une "loi [était] en cours d’écriture pour qu’on puisse l’activer rapidement" le cas échéant - si "le cap de l''immunité nécessaire n’était pas passé dans les tous prochains jours".