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Le groupe de travail sur l’égalité filles-garçons au lycée (1), piloté par Sophie Béjean, rectrice de la région académique Occitanie, et l’IGÉSR Jean-Charles Ringard, a rendu ses conclusions à Jean-Michel Blanquer le 9 juillet 2021. Le rapport, intitulé "Faire de l’égalité filles-garçons une nouvelle étape dans la mise en œuvre du lycée du XXIe siècle", comprend des "leviers d’actions" que présente Sophie Béjean dans une interview à AEF info le 16 juillet. Si "la réforme du lycée rend plus visibles les choix genrés", elle n’a en revanche pas entraîné "d’aggravation" des inégalités, assure la rectrice. Les différences de choix entre filles et garçons résultent selon elle "de représentations genrées". Le rapport propose notamment la création d’un label de l’égalité filles-garçons, d’une journée de l’égalité ainsi que d’objectifs cibles nationaux de mixité dans des spécialités.
Qui, des filles ou des garçons, occupe le plus les bancs d’une spécialité donnée en terminale générale en 2020, soit la première promotion de la réforme ? Selon les données de la Depp, certaines matières scientifiques peuvent accueillir jusqu’à 87 % de garçons, quand des spécialités littéraires comptent 80 % de filles. Retrouvez le détail de leur choix, mais aussi une comparaison avec les anciennes séries du bac. Avec notamment l’éclairage de la sociologue spécialiste de l’éducation, Marie Duru-Bellat, et de l’artisan de la réforme Pierre Mathiot. À venir, un focus sur leurs profils sociaux.