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Dans 63 groupements, notamment l’Isère et le Nord, la gendarmerie expérimente le "dispositif de gestion événements". Ce système algorithmique basé sur la délinquance enregistrée permet aux commandants locaux de calibrer le nombre de patrouilles mobilisables sur la fonction intervention. Les effectifs ponctuellement affectés sur des secteurs mutualisés entre brigades territoriales permettent ainsi aux autres militaires de ne pas être détournés de leurs missions de contact. Ce qui suppose un effort dans la "conduite du changement". Conçu par le général Patrick Touak, sous-directeur de la sous-direction des systèmes d’information du STSI2, lorsqu’il commandait le groupement de Lot-et-Garonne, ce système d’information, qui pourrait s’apparenter de loin à de la police prédictive, connaît des "détracteurs" mettant en cause l’allongement des délais d’intervention pour les patrouilles.
"Nous sommes très raisonnables sur ce que nous pouvons attendre des outils d’analyse prédictive", déclare le colonel Philippe Mirabaud, mardi 27 juin 2017. Le commandant du groupement de gendarmerie du Nord s’exprimait à l’occasion d’un colloque de l’Inhesj intitulé "Sécurité et justice, le défi des algorithmes". "Différents outils ont été développés en interne par la gendarmerie, ils ne sont pas tous finalisés", indique le gendarme, qui présente certains d’entre eux. Philippe Mirabaud liste également les "défis" de l’analyse prédictive pour les années à venir. De son côté, Yves Gallot, commissaire divisionnaire, chef de la division des systèmes d’information opérationnelle à la DCSP, évoque les projets en cours au sein de la police nationale.
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.