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Christine Clerici, présidente d’Université de Paris, et Stewart Cole, directeur général de l’Institut Pasteur, "officialisent l’association de leurs établissements" mercredi 30 juin 2021, annoncent-ils le même jour. Cette association entend servir "une stratégie scientifique concertée et partagée" qui passera par le renforcement de "thématiques d’intérêt commun aussi bien en recherche fondamentale et translationnelle qu’en matière d’enseignement". L’objectif : former "un partenariat de rang mondial en recherche et en enseignement dans le domaine de la biologie-santé".
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Christine Clerici, présidente d'Université de Paris, et Stewart Cole, directeur général de l'Institut Pasteur. Droits réservés - DR - Université de Paris / Institut Pasteur - François Gardy
L’association d’Université de Paris et de l’Institut Pasteur, annoncée le 30 juin 2021, a d’ores et déjà donné lieu à l’identification de premiers axes scientifiques qui guideront de "futurs projets programmes structurants". Tirant profit de l’expertise "reconnue" de Pasteur sur les maladies infectieuses, auxquelles il consacre les deux tiers de son potentiel de recherche, et de la "grande tradition de recherche et de soin" de la faculté de santé de l’université, les deux établissements entendent unir tout particulièrement leurs efforts dans les domaines de la biologie et des maladies infectieuses émergentes, de la résistance aux agents microbiens et de la vaccinologie.
DÉVELOPPER DES APPROCHES INTERDISCIPLINAIRES EN SANTÉ GLOBALE
Par ailleurs, au-delà de "domaines d’excellence" partagés tels que la microbiologie, l’immunologie, la biologie structurale ou la chimie, les deux institutions ont le projet d’étendre leurs "synergies mutuellement bénéfiques" à la biologie du développement, la biologie cellulaire, les neurosciences, les sciences dites "dures" et les sciences humaines et sociales. D’une manière générale, les deux établissements indiquent vouloir développer "des approches interdisciplinaires" en santé globale.
Pour l’Institut Pasteur, les sites hospitalo-universitaires d’Université de Paris (Necker, Cochin, hôpital européen Georges Pompidou, Saint-Louis, Lariboisière et Bichat) constituent des atouts pour intégrer la recherche fondamentale et la recherche clinique. De son côté, Université de Paris obtient par cette association un accès au réseau international de Pasteur, comptant 33 instituts sur les cinq continents.
MUTUALISATION DES MOYENS HUMAINS ET TECHNOLOGIQUES
L’association doit aussi permettre de renforcer une "mutualisation des moyens humains et technologiques", ainsi qu’un "partage de visibilité". Les deux établissements soulignent ainsi que "les chercheurs comme les étudiants verront leur mobilité facilitée". Les moyens de la recherche seront accrus par la mise en place de "nouvelles plateformes technologiques", et "de nouvelles structures de recherche pourront émerger".
Concrètement, l’association fait de l’Institut Pasteur un "organisme de recherche partenaire" d’Université de Paris, un statut qui, soulignent les partenaires, "permet de garantir le respect mutuel de l’autonomie institutionnelle, scientifique et budgétaire" de chacun.
Une gouvernance "équilibrée" est prévue, se traduisant par "la présence des présidents dans les conseils d’administration des deux institutions et une représentation réciproque dans le sénat académique d’Université de Paris et de l’assemblée de la Fondation Institut Pasteur".
Les statuts des deux établissements ont été révisés en conséquence et "approuvés par leurs conseils respectifs". Des décrets à paraître doivent les officialiser.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :
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René-Luc Bénichou,
journaliste