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Les éoliennes, symboles de la transition énergétique, auront joué les trouble-fête lors de la campagne d’élections régionales déjà inédites, marquées par la pandémie. Les clivages politiques se sont ainsi exprimés avec vigueur autour de leur implantation sur le territoire, notamment dans les Hauts-de-France qui concentrent près d’un tiers du parc actuel, ou de la réalité de leur contribution à la lutte contre le changement climatique. Face aux critiques de plusieurs figures et têtes de listes, principalement LR et RN, proposant un moratoire sur tous nouveaux projets, la ministre Barbara Pompili est montée au créneau. Avant le premier tour ce 20 juin et à quelques mois de l’échéance présidentielle, l’enjeu national sur le sujet semble s’être imposé aux considérations locales. Sans être décisionnaire, la région a pourtant un rôle à jouer dans la poursuite des objectifs de l’Hexagone.