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La proposition de loi visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles les plus faibles (lire sur AEF info) a été adoptée à l’unanimité le 17 juin 2021 en première lecture à l’Assemblée nationale. En cas d’adoption définitive de ce texte, 210 000 personnes bénéficieraient de l’alignement du minimum de retraite de base des conjoints-collaborateurs sur celui des chefs d’exploitation voté à l’article 1er, fruit d’un compromis entre son rapporteur, André Chassaignes (PCF, Puy-de-Dôme) et le gouvernement. Cela représenterait un gain de 100 euros par mois en moyenne.
L'Assemblée nationale a voté en séance publique jeudi 18 juin la proposition de loi communiste pour revaloriser les pensions de retraite des agriculteurs de 75 à 85 % du Smic mais en 2022. Le texte porté par André Chassaigne (CRC) a cependant été amendé en commission par la majorité LREM (lire sur AEF info), qui a prévu un "écrêtement (des pensions) en fonction du montant de retraite tous régimes". Elle a également repoussé au 1er janvier 2022 "au plus tard" sa mise en oeuvre. Le président de la MSA, Pascal Cormery, a pourtant assuré la semaine dernière que l'application était possible dès janvier 2021 (lire sur AEF info). Le texte met en musique un des volets du projet de réforme des retraites de l'exécutif, suspendu depuis la crise du coronavirus - la grande différence étant qu'il concerne les personnes déjà retraitées. Il doit être examiné au Sénat en deuxième lecture.
"En 2018, le gouvernement s’était engagé à travailler à la revalorisation des plus faibles retraites agricoles, en parallèle de la réforme en cours de préparation qui impactera uniquement les futurs retraités. Plus d’un an après le début de la concertation sur la réforme des retraites […], la seule réponse est le silence", déplore la FNSEA dans un communiqué. Alors qu’Emmanuel Macron se rendra le 22 février 2020 au salon de l’agriculture, JA, la FNSEA et sa section des anciens exploitants veulent "alerter les pouvoirs publics sur l’urgence d’apporter une réponse aux anciens agriculteurs".