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"Très peu de choses ont changé par rapport à la 1re version du projet de décret sur le Ripec présentée par le ministère (lire ici). C’est bien ça le problème !", réagit Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, le 11 juin 2021, au lendemain du CTMESR examinant le projet de décret d’application de la LPR portant création du Ripec. Les syndicats, y compris le Sgen-CFDT, ont voté en majorité contre le projet de décret. Seuls l’Unsa et le SNPTES ont voté en sa faveur. FO, SUD et la CGT, dans une déclaration commune, ont quant à eux réaffirmé leur opposition au Ripec.
Le projet de décret d’application de la LPR portant création du régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (Ripec) sera présenté durant le CTMESRI du 10 juin 2021 (lire ici). Avant cette séance, qui pour mémoire devait initialement se tenir le 7 juin, le Ripec a fait l’objet d’une réunion de concertation le 3 juin (lire ici). Le SNPTES et l’Unsa semblent plutôt "satisfaits" de la version du texte présenté durant la réunion. La CGT estime quant à elle qu’il s’agit "d’une uniformisation de façade". La FSU souligne que les arrêtés sur ce texte n’ont pas encore été présentés.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.