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Bruno Le Maire et Olivier Dussopt ont présenté un projet de loi de finances rectificatif pour 2021, en Conseil des ministres, le 2 juin. Le texte vise notamment à assurer le financement des dispositifs d’urgence "jusqu’à leur extinction programmée à la fin de l’été". Cela se traduit notamment par l’ouverture de 6,4 Md€ de crédits supplémentaires pour l’activité partielle, 3,4 Md€ pour le fonds de solidarité et 4 Md€ pour les exonérations et les aides au paiement de cotisations sociales. En outre, le texte reconduit la prime de pouvoir d’achat exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations.
Fin juillet 2020, la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat désocialisée et défiscalisée a concerné "4,3 millions de bénéficiaires et a représenté 2,05 milliards d’euros", indique le ministre de l’Économie Bruno Le Maire le 29 septembre devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale. "C’est une mesure importante en faveur du pouvoir d’achat des salaires les plus modestes. Elle a été efficace et a fonctionné." Le gouvernement avait incité en mars les entreprises à attribuer cette prime, qui peut être versée jusqu’à la fin de l’année et atteindre 2 000 euros pour les entreprises qui ont un accord d’intéressement. Bruno Le Maire appelle en outre "toutes les entreprises à jouer le jeu de l’intéressement et de la participation. Il est essentiel pour les équilibres sociaux de notre pays que l’immense majorité des salariés puisse bénéficier du résultat de leurs efforts", selon lui.