En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Pour 2021, le 1er juin est la date limite pour publier, "de manière visible et lisible, sur le site internet de l’entreprise lorsqu’il en existe un", les résultats détaillés des indicateurs de l’index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cette obligation, qui s’applique à toutes les entreprises du secteur privé qui présentent un effectif de 50 salariés et plus, est issue du décret du 10 mars 2021 (lire sur AEF info). Jusqu’à présent, seule la note globale sur 100 devait être publiée.Les indicateurs qui constituent l’index sont les suivants : écart de rémunération femmes-hommes ; écart de répartition des augmentations individuelles ; écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés) ; nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité ; parité parmi les dix plus hautes rémunérations.
L’égalité professionnelle "reste une priorité du gouvernement", y compris dans le contexte de crise sanitaire, assure Laurent Vilboeuf, directeur adjoint de la direction générale du travail, le 26 janvier 2021, à l’occasion d’une rencontre avec les journalistes de l’Ajis. Selon lui, le "taux estimé" d’entreprises ayant transmis leur note à l’index de l’égalité pour l'année 2020 s’élève à 81 % toutes tailles d’entreprises confondues, et atteint 99 % pour les plus grandes (1 000 salariés et plus). Il est de 82 % pour les entreprises de 251 à 999 salariés, et de 59 % pour celles de 50 à 249 salariés. Quelque 32 500 entreprises, sur un potentiel d’environ 40 000, ont déclaré leur index. "La dynamique ne s’est pas arrêtée", se félicite Laurent Vilboeuf. Environ 10 000 interventions sur le sujet ont été réalisées par l’inspection du travail en 2020.