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Comme au niveau national, le bilan du déploiement du conseil en évolution professionnelle en Auvergne-Rhône-Alpes après un an est "prometteur" (lire sur AEF info), soulignent Claudie Béguet, directrice de projet CEP, et Bruno Pagès, président de CIBC ARA CEP. En 2020, un peu plus de 12 000 actifs en emploi ont été accompagnées pour le premier niveau de conseil. Environ une personne sur trois a poursuivi l’accompagnement vers le deuxième niveau : une proportion qui "peut être encore développée", alors que le délai entre la sollicitation et un premier accompagnement devrait être écourté.
En Nouvelle-Aquitaine, l’opérateur régional du CEP a accompagné 10 439 personnes en 2020. Un bilan, en deçà de l’objectif fixé par France compétences (14 000 accompagnements) mais, jugé positif, compte tenu de la crise sanitaire, estime Alice Denmanivong au CIBC Gironde. La manager du groupement prévoit 20 % de personnes conseillées en plus en 2021. Elle attend "beaucoup du dispositif Transitions collectives" tout en devant constater que la majorité du public reçu en 2020 vient des secteurs santé-social et commerce, qui "devrait peu en profiter". Les sollicitations pour un conseil CEP sont venues principalement d’actifs de Gironde (35 % du public accueilli), et de la catégorie employés (65 %). Ruraux, ouvriers (10 %) et peu ou pas qualifiés (24 %) sont les grands absents. Pour accroître le nombre de recours, l’opérateur CEP mise sur les partenariats avec communes, syndicats, ANDRH et Opco.
Le réseau des Cap emploi, opérateur du CEP pour les personnes en situation de handicap, et le CIBC Alpes-Provence, à la tête du groupement mandaté en Paca pour porter le CEP des salariés et des indépendants, ont signé une convention de partenariat pour "renforcer" leur collaboration, lundi 25 janvier 2021. Objectifs : "accompagner au mieux un public en difficulté, qui rencontre davantage de freins dans son évolution professionnelle", "adresser chacun à l’interlocuteur le plus adapté à sa situation" et "démultiplier les chances de ces personnes d’évoluer en sécurisant les parcours fragiles", indiquent les deux opérateurs dans un communiqué de presse. La convention convient de "modalités d’échanges" et de partage de l’information entre les deux réseaux afin de développer des parcours "sans coutures" et renforcer leurs complémentarités.