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Le 16 mai 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT) publient une étude conjointe sur le thème du travail prolongé et de ses conséquences sur la santé. Après une analyse dans 183 pays, les deux organisations concluent que travailler plus de 55 heures hebdomadaires augmente le risque de développer des cardiopathies et d’être victime d’un accident vasculaire cérébral. La crise ainsi que le développement du télétravail et du travail à la demande devrait augmenter la part de la population concernée par ces risques.
"La prévention primaire des maladies cardiovasculaires est aujourd’hui essentiellement axée sur les facteurs de risque classiques, or le rôle de l’environnement professionnel est établi, ce qui justifierait une prévention collective englobant tous ces facteurs", observe l’Igas dans un rapport sur l'"articulation entre santé au travail et santé publique : une illustration au travers des maladies cardiovasculaires", daté d’avril 2014. Selon ce rapport, "l’interaction entre les différents facteurs de risque et l’extrême complexité liée à la mise en évidence de causalité respective de ces différents facteurs constitue une des explications à la faible place laissée jusque-là à la prévention des maladies cardiovasculaires dans la santé au travail". L’Igas effectue plusieurs préconisations pour renforcer le rôle de l’entreprise en tant que lieu de prévention des maladies cardiovasculaires.