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En 2020, l’activité de l’inspection du travail "a été fortement impactée par la crise sanitaire", selon le bilan réalisé par la DGT, présenté aux partenaires sociaux et à la presse le 12 mai 2021. Le nombre d’interventions a sensiblement diminué, passant de près de 300 000 en 2019 à plus de 264 000 en 2020, dont une partie réalisée à distance, notamment pendant le premier confinement. Si les priorités pluriannuelles ont été maintenues (fraude au détachement, travail illégal, égalité professionnelle…), l’accent a été mis sur la santé-sécurité au travail et le contrôle de l’activité partielle.
Depuis le 11 mai 2020, la levée des mesures de confinement amène un nombre croissant d’entreprises à reprendre leur activité, en tout ou partie. Dans ce contexte, les services déconcentrés du ministère du Travail révisent leurs priorités : dans une note DGT du 19 mai, les Direccte sont invitées à accompagner les entreprises en privilégiant le dialogue social, tandis que l’inspection du travail est chargée de garantir les droits des salariés, avec notamment deux nouvelles priorités : le non-respect des mesures de protection contre le virus et la fraude à l’activité partielle.
La direction générale du travail fait évoluer sa doctrine de contrôle dans le contexte d’épidémie de coronavirus. Après avoir limité les contrôles en entreprise au "strict nécessaire", elle appelle désormais les agents de l’inspection du travail à "renforcer le nombre et l’efficacité des interventions sur site ayant pour objet de garantir la santé et la sécurité des salariés et l’information des entreprises". Cette nouvelle instruction, datée du 22 avril 2020, intervient quelques jours après que plusieurs syndicats de l’inspection du travail ont annoncé leur intention de saisir le BIT.