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Assurer une relance verte nécessite pour les pays du G7 de consacrer 1 000 Md$ par an (Nicholas Stern)

Les membres du G7 devraient investir 1 000 Md$ par an pour favoriser une reprise respectueuse du climat. C’est ce que préconise l’économiste Nicholas Stern à un mois du G7 qui sera présidé par le Royaume-Uni du 11 au 13 juin. Commandé par Boris Johnson, le rapport recommande aux États de s’engager à fixer un "prix élevé" pour le carbone et à éliminer les subventions aux énergies fossiles au plus tard en 2025, d’abandonner l’électricité produite à partir de charbon d’ici à 2030 et de doubler leurs financements climat en vue de dépasser l’objectif de 100 Md$ destinés aux pays en développement.

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L'économiste Nicholas Stern préconise aux Etats du G7 d'investir 1 000 milliards par an pour favoriser une relance respectueuse du climat Flickr

Les pays du G7 — Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis — devraient investir collectivement environ 1 000 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie pour s’assurer que leurs économies se remettent complètement de la pandémie de Covid-19 et pour effectuer la transition vers une croissance durable, inclusive et résiliente. C’est la principale conclusion d’un rapport commandé par le Premier ministre britannique Boris Johnson et dont le résumé a été publié le 10 mai, un mois avant le sommet des dirigeants du G7, du 11 au 13 juin 2021.

des défis "étroitement liés"

Intitulé "G7 leadership for sustainable, resilient and inclusive economic recovery and growth", le rapport a été préparé par Nicholas Stern, professeur à la London school of economics and political science. L’économiste, auteur en 2006 d’un rapport sur l’économie du changement climatique qui chiffrait pour la première fois le coût de l’inaction, appelle les pays du G7 à "prendre la tête d’une reprise coordonnée à l’échelle mondiale" à un moment "spécial" et inédit dans l’histoire, tandis que la pandémie de Covid-19 a "exacerbé les risques et les vulnérabilités qui s’étaient accumulés dans l’économie mondiale".

Elle s’est en effet déclarée à l’issue d’une "décennie caractérisée par une réduction des investissements, un ralentissement de la croissance de la productivité, un recul de l’emploi, un affaiblissement de la cohésion sociale, une pression croissante sur les finances publiques et une accélération de la destruction du capital naturel".

À la veille du prochain G7, le monde est donc confronté à un ensemble de "défis étroitement liés" : coûts sanitaires et sociaux "dévastateurs" de la pandémie ; perspectives réduites de croissance économique et d’emploi dans un contexte de dette publique croissante ; menaces croissantes du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et de la perte de biodiversité ; inégalités croissantes exacerbées par la pandémie, etc. Or, insiste l’économiste, "l’absence d’action sur l’une de ces dimensions affaiblira les progrès réalisés sur les autres".

Priorités d’action

Le rapport identifie des priorités d’action, parmi lesquelles l’adoption d’un objectif collectif consistant à augmenter l’investissement annuel d'environ 2 % du PIB par rapport aux niveaux prépandémiques d’ici à 2030 et au-delà. Pour les sept pays, cela représenterait un investissement supplémentaire d’environ 1 000 milliards de dollars par an dans les prochaines années. Un investissement, qui, "s’il est bien réalisé, aura un rendement élevé en termes de productivité, de nouvelles opportunités et d’environnement".

L'auteur recommande aussi au G7 de prendre "de nouvelles mesures fortes" en réponse à la pandémie de coronavirus en assurant "un déploiement rapide, efficace et mondial des vaccins et des traitements". Une "priorité immédiate" sera de combler le déficit de financement de 20 milliards de dollars du programme Covax lancé par l’OMS et de fournir un "soutien adéquat" aux pays en développement afin que des vaccins et des traitements efficaces soient "disponibles partout au plus tard à la fin de 2022".

Autre priorité : trouver des "solutions crédibles" pour respecter les engagements renforcés pris lors du sommet des leaders du climat les 22 et 23 avril. Ce qui devra notamment inclure la présentation en amont de la COP 26 de contributions nationales (NDC) renouvelées. Aussi, à la veille de la COP 15 sur la biodiversité, le rapport recommande de soutenir l’objectif de protéger 30 % des zones terrestres et océaniques d’ici à 2030, objectif décliné par des "objectifs nationaux appropriés".

Prix carbone

Mais cette vision partagée ne pourra prendre place sans des politiques efficaces, relève le document. Parmi elles : s’engager à fixer un "prix élevé" pour le carbone et à éliminer les subventions aux énergies fossiles d’ici à 2025 "au plus tard".

Le rapport précise que cela pourrait inclure l’examen d’un prix plancher international du carbone entre les grands émetteurs, comme les États du G20. Pour rappel, en 2017, Nicholas Stern et Joseph Stiglitz recommandaient déjà la mise en place d’un prix du carbone de 50 à 100 dollars la tonne en 2030 (lire sur AEF info).

Autre mesure désormais mise en exergue : celle d’ajustements aux frontières pour les secteurs à forte intensité énergétique exposés au commerce international. D’autres engagements sont attendus des États du G7, dont ceux de fixer des objectifs de production d’électricité et de transport routier sans carbone, d’investir "massivement" dans les énergies propres et l’efficacité énergétique (tant sur le territoire national que dans les pays en développement), ou encore de supprimer la production d’électricité à partir du charbon d’ici à 2030 et de s'engager en faveur d’une "transition juste".

doubler les Financements

Pour financer ces mesures, le rapport identifie six préconisations dont celle de renforcer la coopération fiscale internationale pour contribuer à soutenir les finances publiques, notamment en envisageant un taux d’imposition minimal de 21 % sur les bénéfices des sociétés. Une proposition que vient d’émettre l’administration Biden début avril.

Le rapport appelle aussi le G7 à "agir fermement pour alléger les contraintes liées à la dette des pays à faibles revenus et des pays vulnérables" et à prendre l’engagement collectif de doubler les finances climat, d’en améliorer la qualité et d’augmenter la proportion de dons. L’objectif étant "d’atteindre et de dépasser l’objectif de 100 milliards de dollars par an", objectif dont l’atteinte sera "essentielle" au succès de la COP 26, comme l’ont souligné lors du Dialogue de Petersberg Boris Johnson et Alok Sharma (lire sur AEF info).

"Le G7 a maintenant l’occasion de tracer une ligne de conduite claire pour les trois prochaines années", estime Nicholas Stern, notamment "en travaillant en étroite collaboration avec la présidence italienne du G20 et en s’adressant aux présidences du G7 et du G20 qui suivront en 2022 et 2023". Après la pandémie de coronavirus ayant marqué 2020, "2021 peut être un tournant vers un avenir plus prospère et plus durable", veut-il croire.

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