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À l’image du caractère partagé des avis rendus en CCFP le 6 mai 2021 par le collège des organisations syndicales, celles-ci se montrent plus ou moins critiques sur le projet de décret d’application de l’ordonnance relative à la négociation collective dans la fonction publique. La CFDT, l’Unsa, la FA-FP, la CFE-CGC et la CFTC ont voté pour alors que la CGT, FO, la FSU et Solidaires ont voté contre. Parmi les employeurs publics, les territoriaux et les hospitaliers ont rendu un avis favorable. Très peu d’amendements de fond des syndicats ont été repris.
"Nous avons tous des efforts à fournir pour faire évoluer la négociation collective au sein de la fonction publique", assure Nathalie Colin, directrice générale de l’administration et de la fonction publique, lors du webinaire organisé ce lundi 22 mars 2021 par AEF info sur les enjeux et conséquences de l’ordonnance relative à la négociation collective, dans le cadre de la semaine Fonction publique 100 % digitale. Le secrétaire général de l’UFSE-CGT, Jean-Marc Canon, et la secrétaire générale de l’Uffa-CFDT, Mylène Jacquot, ont livré leurs positions sur la réforme de la négociation collective pour le dialogue social dans la fonction publique.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.