En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Sujet social central de la crise sanitaire, l’organisation du travail et le télétravail ont fait l’objet d’un cycle de travaux au sein de la commission des Affaires sociale de l’Assemblée nationale. Après avoir auditionné les organisations syndicales de salariés puis d’employeurs, les députés ont entendu, lors d’une table ronde organisée le 24 mars 2021, des experts et acteurs du monde du travail. Jean-Emmanuel Ray, professeur des universités et spécialiste en droit du travail, et Benoît Serre, vice-président de l’ANDRH, sont venus livrer leur éclairage juridique et pratique sur le sujet.
Le protocole sanitaire en entreprise incite les employeurs à recourir le plus possible au télétravail : il prévoit que "le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100 % pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance". Un jour de présence par semaine est possible pour les salariés qui travaillent à distance en permanence. Mais toutes les entreprises ne jouent pas le jeu, selon le ministère du Travail, qui a tenu une nouvelle réunion le 26 février avec trois branches considérées comme de mauvais élèves (banques, assurances et ingénierie-conseil). La ministre du Travail a fait savoir que l’inspection du travail avait prononcé 52 mises en demeure depuis octobre 2020 à l’encontre d’entreprises qui ne garantissent pas des conditions sanitaires satisfaisantes à leurs salariés, notamment parce qu’elles ne recourent pas suffisamment au télétravail.