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Un renoncement aux soins "toujours assez important" et un système de santé "toujours peu connu" : tels sont les enseignements qui ressortent de l’enquête réalisée par la MGEN en partenariat avec la CPU et publiée le 12 mars 2021. Alors que 41 % des étudiants interrogés ont déjà renoncé à se soigner ou à consulter un professionnel de santé au cours de l’année, 19 % des étudiants ne connaissent pas les services de santé qui existent au sein de leur lieu d’étude et seuls 30 % y ont déjà eu recours. 4 étudiants sur 10 déclarent également ne pas connaître les repas à 1 € du Crous.
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AEF - © Gw. Cx.
Selon la dernière enquête sur la santé dans le monde universitaire réalisée par la MGEN en partenariat avec la CPU et publiée le 12 mars 2021
Seuls 30 % des étudiants ont déjà fréquenté leur ssu
Or, 19 % des étudiants ne connaissent pas les services de santé qui existent au sein de leur lieu d’étude, et seuls 30 % les ont déjà fréquentés, contre 64 % du personnel universitaire. L’étude souligne un "manque de sensibilisation et d’information" des étudiants en cas de problème touchant à la santé mentale, mais aussi concernant d’autres dispositifs qui leur sont dédiés : 4 étudiants sur 10 et 22 % des boursiers déclaraient ainsi ne pas connaître les repas à 1 € du Crous pour les étudiants boursiers – qui sont depuis fin janvier élargis à tous les étudiants.
L’enquête analyse également les impacts de la crise sur la santé mentale des étudiants comme des personnels. Alors que 38 % des étudiants et 45 % des personnels universitaires interrogés sont stressés quelle que soit la période, 52 % des étudiants et 57 % des personnels universitaires se déclarent plus stressés depuis la crise. 4 étudiants sur 10 se disent stressés par les confinements, et 3 sur 10 par la crise de manière générale ou par le virus en tant que tel. 47 % des membres du personnel universitaire déclarent être stressés par la crise de manière générale, et 43 % par la perte de lien social avec les collègues.
69 % des étudiants déclarent avoir eu un impact de la crise sur leurs études
36 % des étudiants déclarent avoir connu au moins un épisode dépressif ou de burn-out (contre 23 % du personnel universitaire) au cours de l’année scolaire passée et depuis le début de l’année. Les membres du personnel universitaire sont cependant significativement plus diagnostiqués pour cet épisode dépressif (37 %) par rapport aux étudiants (22 %).
Les effets de la crise se font ressentir sur les études et la capacité des étudiants à suivre leurs cours : 69 % des étudiants déclarent que la crise a eu un impact sur leurs études, dont 33 % se disent fortement impactés. Du côté des personnels, ce taux monte même à 77 %, dont 41 % fortement impactés, à cause de la difficulté à trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, mais également à cause de la perte de lien avec leurs collègues.
La crise impacte également la confiance en l’avenir pour 46 % du personnel universitaire et pour 65 % des étudiants, en raison essentiellement de craintes concernant la recherche d’emploi et de problèmes financiers.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :
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Sarah Bos,
journaliste