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La direction centrale de la police judiciaire constate une augmentation des faux ordres de virement ces derniers mois, avec un préjudice estimé à 114 millions d'euros en 2020, contre 89 millions en 2019. "Les tendances et les chiffres sont inquiétants", déclare le commandant de police Thierry Pezennec, chef du Sirasco financier, lors d'une visioconférence de sensibilisation avec les adhérents du Medef, mardi 9 mars 2021. Les tentatives d'escroqueries se sont particulièrement intensifiées au début de la crise sanitaire.
Robert Ophèle, président de l’AMF, et Jérôme Bonet, directeur central de la police judiciaire, ont signé un protocole afin de définir "le cadre de la coopération entre le régulateur financier et la sous-direction de la lutte contre la criminalité financière", selon un communiqué commun publié mercredi 13 janvier 2021. Les deux parties vont ainsi pouvoir "partager leurs connaissances, afin de mieux identifier les tendances des nouvelles arnaques financières et mener des actions communes de prévention et de sensibilisation auprès du grand public". La formation des policiers en charge des dépôts de plainte est également concernée par cette coopération, pour "les familiariser au monde des marchés financiers". L’AMF évalue le montant des pertes des épargnants français victimes d’arnaques financières à "au moins un milliard d’euros" entre juillet 2017 et juin 2019.
Le procureur de la République de Paris annonce le 10 juillet 2020 dans un communiqué s’être saisi de deux enquêtes initiées par les parquets de Toulouse et Limoges des chefs d’escroqueries en bande organisée aux prestations versées pour les salariés en situation de chômage partiel et de blanchiment en bande organisée. "Les premières investigations ont permis d’établir que les demandes frauduleuses de versement d’indemnités se faisaient par télédéclaration en usurpant la raison sociale et le numéro d’identification SIRET d’entreprises existantes qui ne demandaient pas à bénéficier des aides"".