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"La faculté ouverte par les règles du protocole national d’un retour sur site avec l’autorisation d’un employeur dans la limite d’une journée par semaine" est plus que nécessaire admettent Marc Guillaume, préfet de Paris, et les partenaires sociaux (Medef, CPME, U2P, CFDT, CFTC, CMA et CCI Paris) dans un communiqué commun publié le 9 mars 2021. Toutefois, ils appellent au "respect volontariste" des règles du télétravail généralisé et soulignent l’importance de maintenir le dialogue social au sein de l’entreprise sur cette modalité d’organisation du travail.
Pour les PME qui n’avaient pas recours au télétravail avant la crise sanitaire, sa mise en place "constitue un changement important dans l’organisation de l’entreprise, nécessitant de répartir différemment les activités, d’adapter les équipements, de définir un nouveau mode de management à distance". Pour les accompagner, le ministère du Travail fait évoluer l’offre proposée par l’Anact pour aider les entreprises à s’organiser face au Covid-19. Sur le modèle de l’offre "Objectif reprise" développée en mai 2020, un service gratuit dédié au télétravail est créé. "Objectif télétravail" permet de "repérer les activités télétravaillables", d'"améliorer les pratiques de télétravail", d'"articuler travail à distance et sur site", de "maintenir la cohésion interne", de "faciliter l’élaboration d’une charte ou d’un accord". L’offre a été présentée aux branches professionnelles le 26 février 2021.
Le protocole sanitaire en entreprise incite les employeurs à recourir le plus possible au télétravail : il prévoit que "le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100 % pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance". Un jour de présence par semaine est possible pour les salariés qui travaillent à distance en permanence. Mais toutes les entreprises ne jouent pas le jeu, selon le ministère du Travail, qui a tenu une nouvelle réunion le 26 février avec trois branches considérées comme de mauvais élèves (banques, assurances et ingénierie-conseil). La ministre du Travail a fait savoir que l’inspection du travail avait prononcé 52 mises en demeure depuis octobre 2020 à l’encontre d’entreprises qui ne garantissent pas des conditions sanitaires satisfaisantes à leurs salariés, notamment parce qu’elles ne recourent pas suffisamment au télétravail.