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La réforme de l’assurance chômage décidée par le gouvernement est une "bombe à retardement économique, sociale et politique", selon un communiqué du Collectif Expressions, diffusé le 3 mars 2021. Ses membres, notamment ATD Quart Monde, la CFDT, SNC, l’Unsa ou le MNCP, déplorent les arbitrages de l’exécutif présentés la veille aux partenaires sociaux, avec une application partielle de la réforme à compter du 1er juillet 2021. Ils décrivent une "réforme injuste" qui va accentuer la précarité des plus fragiles, et notamment ceux qui travaillent dans les secteurs les plus touchés par la crise.
"Trois mois de sursis supplémentaires pour les chômeurs mais toujours aucune avancée", réagit le MNCP, lundi 26 octobre 2020, après l’annonce d’un nouveau report de la réforme de l’assurance chômage (lire sur AEF info). Alors que le nombre de précaires "ne cesse d’augmenter", que la crise sanitaire et ses conséquences "ne laissent entrevoir aucune trêve" et que cette réforme de l’assurance chômage "rassemble contre elle l’unanimité du monde syndical et associatif", le gouvernement "reste convaincu de son bien-fondé", regrette le mouvement national des chômeurs et précaires. Cette réforme est une "atteinte grave aux droits des chômeurs et des plus précaires", ajoute-t-il. Elle devient "encore plus fatale" dans un contexte de crise. Le MNCP continue donc à "réclamer l’annulation complète" de la réforme et la construction d’une assurance chômage "plus juste et pour tous".