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La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a demandé aux organisations syndicales, lors d'une table ronde organisée le 10 mars 2021, de réaliser un premier bilan du télétravail, un an après le début de la crise liée au Covid-19. Si la crise a révélé que les salariés français pouvaient télétravailler beaucoup plus qu'ils ne le faisaient auparavant, elle a aussi montré que le télétravail, s'il n'est pas encadré, pouvait conduire à des difficultés. Les syndicats souhaitent que les entreprises et les branches négocient sur le télétravail, comme le prévoit l'ANI de novembre 2020.
Le protocole sanitaire en entreprise incite les employeurs à recourir le plus possible au télétravail : il prévoit que "le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100 % pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance". Un jour de présence par semaine est possible pour les salariés qui travaillent à distance en permanence. Mais toutes les entreprises ne jouent pas le jeu, selon le ministère du Travail, qui a tenu une nouvelle réunion le 26 février avec trois branches considérées comme de mauvais élèves (banques, assurances et ingénierie-conseil). La ministre du Travail a fait savoir que l’inspection du travail avait prononcé 52 mises en demeure depuis octobre 2020 à l’encontre d’entreprises qui ne garantissent pas des conditions sanitaires satisfaisantes à leurs salariés, notamment parce qu’elles ne recourent pas suffisamment au télétravail.
Près d’un an après la publication des résultats d’un questionnaire dédié à la pratique du télétravail en confinement (lire sur AEF info)