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En proie à une situation économique difficile, l’entreprise multinationale française spécialisée dans la restauration collective et les services Elior Entreprises devra se séparer de 1 503 salariés. Trois syndicats sur cinq (FO, CFTC et CFE-CGC) ont signé, le 29 janvier 2021 un projet d’accord sur les mesures d’accompagnement social après huit réunions de négociation, la CGT et la CFDT rejetant le texte. Il prévoit la mise en place d’un plan de départs volontaires en amont de la procédure de licenciement pour motif économique. Un accompagnement psychologique des salariés est également acté.
La branche de la restauration collective (110 000 salariés) vient de se doter d’un accord APLD, qui devrait faire long feu. La CFDT et la CFTC (35,38 % de représentativité à elles deux) ont approuvé le texte négocié avec les organisations patronales SNRC et SNERS, soumis à signature jusqu’au 29 janvier 2021. Mais la CGT, FO et la CFE-CGC, majoritaires, ont décidé de faire opposition, selon les informations recueillies par AEF info, à l’instar du droit d’opposition exercé dans la branche HCR. "Le texte interdit les licenciements économiques, mais sur le seul périmètre des emplois visés par le recours à l’APLD, argumente Nabil Azzouz, secrétaire fédéral FGTA-FO (2e syndicat de la branche). De plus, cette interdiction peut être levée si les perspectives d’activité se dégradent, une formulation très floue, et elle ne concerne pas les PSE ou RCC déjà en cours à Sodexo, Elior ou Compass."