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L’Unédic publie ses prévisions financières, le 24 février 2021. La dette atteindrait près de 70,6 Md€ fin 2022, après 64,2 Md€ fin 2021 et 54,2 Md€ fin 2020. Hors activité partielle, la dette serait de 55,1 Md€ fin 2022. Pour 2020, le déficit s’élève à 17,4 Md€. Ce ne sont pas les dépenses d’allocation-chômage qui ont le plus pesé sur le déficit : 55 % est imputable à l’activité partielle. En comparant le déficit 2020 à celui anticipé en début d’année, l’Unédic estime à 16,4 Md€ la part liée à la crise Covid. Le solde du régime atteindrait -10 Md€ en 2021 et -6,4 Md€ en 2022. "L'Unédic a un rôle de double amortisseur, avec près de 3 millions de chômeurs indemnisés et, au plus fort de la crise, 8 millions de salariés en activité partielle. Les amortisseurs ont fonctionné : l’emploi a chuté mais bien moins que la baisse du PIB", résume le directeur général de l’Unédic, Christophe Valentie.
Initialement, le projet de loi de finances prévoyait de porter à 10 Md€, le plafond d’emprunt de l’Unédic garanti par l’État pour 2021. "L’impact estimé sur la trésorerie de l’Unédic en 2021, par rapport aux prévisions du PLF initial, serait une dégradation d’environ 3 Md€. Il est donc proposé de rehausser de 3 Md€ la garantie de l’État octroyée à l’Unédic, afin de la porter à 13 Md€ au total sur 2021", peut-on lire dans la notice de l’amendement gouvernemental n°II-1323 adopté en séance publique au Sénat, lundi 7 décembre 2020. Pointant le fait que les montants sont "considérables", le rapporteur général (LR, Meurthe-et-Moselle), Jean-François Husson estime qu'"il ne faudrait pas que cela entraîne des difficultés pour l’Unédic" et indique que la commission émet un avis de "sagesse" sur cet amendement. Le Sénat doit se prononcer sur l’ensemble du PLF 2021, mardi 8 décembre.