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Alors que la Commission européenne s’apprête à lancer une consultation portant sur les conditions de travail des personnes employées par les plateformes, la Confédération européenne des syndicats s’inquiète des actions de lobbying déployées par des entreprises comme Uber ou Deliveroo auprès de l’institution européenne, à l’image d’un rapport récemment publié par Uber, militant pour la sauvegarde du statut indépendant des travailleurs. La CES invite, le 23 février 2021, la Commission à privilégier une "véritable négociation collective" entre les syndicats et les plateformes.
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Alors que le statut des travailleurs des plateformes fait débat en France, la plateforme de livraison de repas Just Eat France, plateforme de livraison de repas, annonce vouloir "recruter 4 500 livreurs en CDI sur le territoire" d’ici fin 2021 dans une trentaine de villes de l’hexagone, après l’avoir déjà fait à Paris pour 350 livreurs. "Ce service de livraison propose à ses livreurs différents contrats de travail en CDI qui s’adaptent en fonction de leurs besoins, notamment avec des horaires flexibles, leur permettant d’exercer une autre activité, salariée ou non, en parallèle s’ils le souhaitent", indique Just Eat le 29 janvier 2021. Alors que le risque de requalification en CDI des travailleurs indépendants liés aux plateformes perdure, l’enseigne dit vouloir prôner un modèle social plus responsable et maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur.
Le 3 novembre 2020, les Californiens ont accueilli positivement la "proposition 22" proposée par Uber, Lyft et DoorDash dans le cadre d’un référendum, permettant d’établir que le travail réalisé par les chauffeurs via les applications de mise en relation est considéré comme une prestation de services indépendante. La proposition, qui a recueilli 58,17 % des voix, vise à contrer le risque de requalification en salariat des chauffeurs, après le vote dans l’État d’une loi fixant les critères définissant le statut de prestataire de services indépendant au sein de la "gig economy" (lire sur AEF info). La proposition 22 comporte également des engagements des plateformes en termes de droits sociaux accordés aux travailleurs qui recourent à leurs services (assurance contre les accidents du travail, formation, prévention des risques, lutte contre les discriminations…).
Pas moins d’une vingtaine de lois ont façonné la formation par apprentissage en près de deux siècles. Si des formes d’apprentissage sont apparues bien avant la période contemporaine, c’est la loi du 22 février 1851 qui a introduit le contrat d’apprentissage. Depuis, cette modalité de formation par alternance s’est formalisée. Elle s’est étendu de l’artisanat aux autres secteurs, du CAP au niveau master, des mineurs aux jeunes jusqu’à 29 ans révolus. Son système de financement a été revu à de multiples reprises, la dernière datant de la loi "Avenir professionnel" du 5 septembre 2018.