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La CPU appelle à "élever le débat" après l’annonce d’une étude sur "l’islamo-gauchisme" à l’université

Réagissant aux propos tenus par Frédérique Vidal sur le plateau de Jean-Pierre Elkabbach sur Cnews le 14 février 2021 (lire sur AEF info), la CPU exprime, dans un communiqué le 16 février, sa "stupeur" face à une "nouvelle polémique stérile sur le sujet de l''islamo-gauchisme' à l’université". Elle réclame des "clarifications" sur l’étude qui devrait être faite par l’alliance Athéna sur l’ensemble des courants de recherche portant sur le sujet à l’université, et fait valoir que les missions du CNRS ne sont "en aucun cas de produire des évaluations du travail des enseignants-chercheurs".

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Virginie Dupont, Manuel Tunon de Lara et Guillaume Gellé, à la tête de la CPU Droits réservés - DR

"Si le gouvernement a besoin d'analyses, de contradictions, de discours scientifiques étayés pour l’aider à sortir des représentations caricaturales et des arguties de café du commerce, les universités se tiennent à sa disposition. Le débat politique n’est par principe pas un débat scientifique : il ne doit pas pour autant conduire à raconter n’importe quoi", fustige la CPU dans un communiqué diffusé le 16 février, alors que la polémique enfle autour des propos tenus par Frédérique Vidal sur le plateau de Jean-Pierre Elkabbach sur Cnews le 14 février.

Une "nouvelle polémique stérile"

La ministre a indiqué son intention de demander "notamment" au CNRS - mais plus spécifiquement à l’alliance Athéna, comme l’a précisé par la suite le MESRI -, de faire une enquête portant sur "l’ensemble des courants de recherche" entourant la notion "d’islamo-gauchisme" (lire sur AEF info). Le jour même, elle a été interrogée sur le sujet à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement.

La CPU fait ainsi part de sa "stupeur" face à une "nouvelle polémique stérile sur le sujet de l''islamo-gauchisme' à l’université", qui n’est "pas un concept", mais une "pseudo-notion […] qu’il conviendrait de laisser, sinon aux animateurs de Cnews, plus largement, à l’extrême-droite qui l’a popularisé", estime-t-elle.

"Utiliser leurs mots, c’est faire le lit des traditionnels procureurs prompts à condamner par principe les universitaires et les universités", poursuit-elle, rappelant la position de la ministre, qui défendait en octobre que "l’université n’est ni la matrice de l’extrémisme, ni un lieu où l’on confondrait émancipation et endoctrinement (lire sur AEF info)" : "Rien ne saurait justifier un changement de discours à ce sujet."

La CPU réclame des "clarifications urgentes"

"La CPU regrette donc la confusion entre ce qui relève de la liberté académique, la liberté de recherche dont l’évaluation par les pairs est garante, et ce qui relève d’éventuelles fautes ou d’infractions, qui font l’objet si nécessaire d’enquêtes administratives (par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche), ou d’enquêtes pénales." À ce titre, elle "s’étonne" de "l’instrumentalisation du CNRS dont les missions ne sont en aucun cas de produire des évaluations du travail des enseignants-chercheurs, ou encore d’éclaircir ce qui relève 'du militantisme ou de l’opinion'".

La conférence appelle ainsi à "élever le débat" et réclame "des clarifications urgentes", tant sur les fondements idéologiques de l’enquête qui devrait être menée par l’alliance Athéna, que sur la forme, "qui oppose CNRS et universités alors que la recherche est menée conjointement sur [ses] campus par les chercheurs et les enseignants-chercheurs".

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