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"Autant l’attribution du label 'd’intérêt général et de qualité statistique' aux enquêtes nationales d’insertion professionnelle en LP et master a bien été perçue, autant nous déplorons que le Sies ait demandé que ces enquêtes deviennent obligatoires", déclare à AEF info Amélie Briffaux, présidente de Résosup, mi-février 2021. Après avis du Cnis, un arrêté au JO du 13 décembre acte que ces enquêtes sont "d’intérêt général et obligatoires". "L’octroi du caractère obligatoire à l’enquête déplace l’obligation au niveau des diplômés", regrette notamment Amélie Briffaux. À l’avenir, il faudrait "une meilleure coordination entre le comité de pilotage de ces enquêtes, la Dgesip et le réseau des observatoires". Résosup suggère que cela soit discuté au sein de l’Observatoire national de l’IP tout en regrettant "de ne pas avoir été identifié comme acteur légitime pour y siéger".
90 % en master, 91 % en licence professionnelle et 88 % en DUT : ce sont les taux d'insertion professionnelle des jeunes diplômés 2010, 30 mois après l'obtention de leur diplôme, ainsi que l'indiquent les résultats de l'enquête commune 2012 (1), rendus publics par le MESR le 18 décembre 2013 (AEF n°471871). Enquêter avec une méthodologie commune résulte de la nouvelle mission de service public - l'orientation et l'insertion professionnelle – que la loi LRU confie aux universités. Si elle démontre que l'université n'est pas « une usine à chômeurs », selon la CPU, l'enquête pose aujourd'hui encore, après quatre éditions, nombre de questions. Comment concrétiser les obligations de la nouvelle loi ESR ? Comment comparer ? Faut-il labelliser l'enquête elle-même, ses opérateurs, son processus ? À qui sert cette enquête ?