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Le retour progressif des étudiants sur les campus est désormais "effectif", "avec des modalités adaptées à chaque établissement et dans le respect de la jauge de 20 %", souligne la CPU dans un communiqué, le 12 février 2021. Elle indique que 60 % des étudiants ont été accueillis au moins une fois depuis le 8 février et que la reprise va atteindre son "rythme de croisière" à l’issue des vacances. "On voit qu’en réalité 40 % des étudiants ne reviennent pas, […] parce que finalement le mode d’enseignement à distance leur convient", estime de son côté Frédérique Vidal, invitée sur Public Sénat.
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Reprise d'un enseignement en présentiel à l’université de Poitiers. Droits réservés - DR - Céline Lageot, sur Twitter
La jauge de présentiel à 20 %, qui devait être mise en place au plus tard la semaine du 8 février dans les établissements, aura déjà permis de faire revenir 60 % des étudiants au moins une fois, et ce à tous les niveaux d'enseignement, indique la CPU dans un communiqué publié le 12 février 2021. "Il s’agit pour nos communautés d’un immense soulagement car tous les étudiants qui en ont besoin peuvent revenir."
"L’espoir d’une reprise pérenne"
"Avec les différentes options proposées aux étudiants (présentiel/ hybride/distanciel), la reprise va atteindre son rythme de croisière à l’issue des vacances de février", poursuit-elle, estimant que la crise a rappelé "l’importance du rôle de sa jeunesse et de ses étudiants" à l’ensemble de la société.
La CPU y voit ainsi "l’espoir d’une reprise pérenne", qui va de pair avec les protocoles mis en place pour limiter les circulations : "jauges de site ou d’établissement imposées en fonction de la situation, unité de lieu par demi-journée", et la mise en œuvre des tests de dépistage, tout comme celle de l’accompagnement psychologique. Les locaux devraient quant à eux permettre d’assurer une "densité humaine faible".
40 % des étudiants restent à distance
Interrogée le même jour sur Public Sénat, Frédérique Vidal est également revenue sur le bilan de cette semaine de reprise : "On voit qu’en réalité 40 % des étudiants ne reviennent pas – alors qu’ils le pourraient le faire – parce que finalement le mode d’enseignement à distance est un mode qui leur convient." Charge donc, aux établissements, d’organiser la reprise à partir des attentes des étudiants, mais aussi des enseignants.
"Ce qui est important c’est que, pour le second semestre, tous ceux qui ont besoin de renouer du lien social entre eux et avec leurs professeurs puissent le faire", poursuit-elle, en citant les cas "complexes" des étudiants internationaux et ultramarins, éloignés de leurs proches.
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Sarah Bos,
journaliste