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"Nous avons fait évoluer la formation initiale des enseignants dans l’optique de la rendre plus professionnalisante, en faisant du master Meef une voie privilégiée", déclare Vincent Soetemont, DGRH du MENJS et du MESRI à AEF info le 10 février 2021. S’il est donc "cohérent" que les nouveaux concours de recrutement valorisent cette dimension, "cela ne signifie absolument pas que nous avons sacrifié le disciplinaire". À propos de la nouvelle épreuve d’admission d’entretien : "Nous ne souhaitons pas 'formater', nous serons respectueux des personnalités de chacun". Pour amener davantage de candidats vers les masters Meef, "nous réfléchissons également à valoriser davantage, en termes de rémunération", un étudiant passé par ces cursus. Enfin, Vincent Soetemont revient sur les modalités de l’alternance "discutées au niveau académique, entre les universités, les Inspé et les rectorats".
Prévue pour la rentrée 2021, la réforme de la formation des enseignants reste contestée par de nombreux acteurs de l’enseignement supérieur. Alors que les Inspé doivent faire remonter les maquettes de master Meef, des actions d’opposition apparaissent. À Sorbonne Université, la CFVU a rejeté le dossier d’accréditation de l’Inspé, tandis qu’à Toulouse les personnels de l’institut ont décidé de ne pas faire remonter les maquettes. Les OS critiquent notamment l’organisation de l’alternance : "L’Éducation nationale confond professionnalisation et précarisation !", estime la FSU Bretagne.