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Lancé en 2010, le PIA a massivement irrigué l’écosystème de l’ESRI à travers ses financements, tout en générant d’importantes transformations structurelles. Néanmoins, il n’est pas exempt de critiques (manque d’articulation avec les régions, insuffisante évaluation des outils, etc.). Après une interview d’Alain Juppé et un éclairage sur la philosophie et la mise en œuvre du PIA, les trois commissaires généraux à l’investissement René Ricol, Louis Gallois et Louis Schweitzer et Valérie Pécresse, ancienne ministre de l’ESR, reviennent sur les succès et les échecs qui ont jalonné les trois premiers PIA.
Michel Rocard et Alain Juppé démissionnent de leurs fonctions de coprésidents du comité de surveillance du programme d’investissements d’avenir, mardi 22 avril 2014. Dans une lettre adressée au Premier ministre Manuel Valls et datée du 18 avril, les deux anciens premiers ministres expliquent que la décision de placer le CGI sous le contrôle du ministère de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique conjointement avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour ce qui relève de la mission ESR, "pose quelques problèmes collatéraux graves au regard des ambitions du PIA, dont la solution ne paraît pas pouvoir relever d’un ministre, fût-il celui de l’économie". "Le comité de surveillance appelle une relation directe avec le Premier ministre plutôt qu’avec un membre du gouvernement parmi les autres", pointent-ils.