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C’est ce qui s’appelle un emballement médiatique. En janvier, pas un journal, une radio ou une télé qui n’ait fait sa Une sur la situation alarmante des étudiants, à grand renfort de travellings sur les longues files d’attente devant les centres de distribution alimentaire. Il était temps, tant ce sujet, pourtant bien identifié par le milieu, était resté sous les radars du gouvernement durant de longs mois, tout accaparé qu’il était par la préservation du sanctuaire scolaire. Tournant symbolique de cette prise de conscience : le déplacement d’Emmanuel Macron à Saclay, le 21 janvier, pour annoncer une journée de présentiel par semaine et l’élargissement des repas à 1 € à tous les étudiants. Pendant ce temps, dans les établissements, on tricote, détricote et retricote des protocoles de réouverture en perpétuelle évolution, épuisant encore davantage des troupes déboussolées.