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Si le dispositif ALD permet une redistribution horizontale envers les plus malades - plus de 90 % de la dépense des assurés en ALD est prise en charge par l’assurance maladie obligatoire, contre 67 % pour le reste des assurés - pour près de 1 % de ses bénéficiaires, les restes à charge après sont encore supérieurs à 4 900 euros annuels et composés en moyenne à 70 % de dépenses sans lien avec leur(s) affection(s), indique la dernière étude de la Drees. En cause notamment, la surreprésentation des personnes âgés parmi les bénéficiaires de ce dispositif.
L’âge est le principal déterminant du reste à charge (RAC) après assurance maladie obligatoire, qui atteint 1 000 euros annuels en moyenne chez les plus de 85 ans, soit presque trois fois plus que pour les 36-40 ans en 2017, montre une étude la Drees. Mais la hausse du RAC avec l’âge est plus modérée que celle des dépenses de santé. Par ailleurs, 1 % des personnes ont un RAC supérieur à 3 700 €, pour une moyenne de 5 400 euros, dont près de 3 000 € de liberté tarifaire. La Drees ausculte particulièrement le millième supérieur des personnes exposées aux RAC les plus élevés, dépassant 7 600 €.