En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Avec la crise du Covid-19, les risques psychosociaux sont exacerbés. Les entreprises, responsables de la santé et de la sécurité des salariés, s’efforcent de trouver des réponses afin de les prévenir, mais aussi d’élaborer des solutions lorsqu’ils se manifestent. Vendredi 11 décembre 2020, le site d’informations Miroir social organisait une table ronde sur la question, mêlant syndicalistes, DRH et psychologues. Parmi leurs recommandations figurent le recours au dialogue social, la rapidité d’action, et la création des bonnes conditions relationnelles entre salariés et managers.
Dix questions sur les risques psychosociaux. C’est le nom du guide publié par l’Anact, dans lequel l’agence "fournit des repères et pistes d’action pour une prévention durable des RPS", indique-t-elle dans un communiqué, le 17 octobre 2019. Si "ces dernières années, les risques psychosociaux sont devenus une composante à part entière des pratiques de prévention des risques professionnels, il reste encore des marges d’amélioration pour rendre celles-ci plus efficaces et durables", précise l’Anact. Quelles sont les causes des RPS ? Comment les prévenir ? Comment construire un plan d’action ? Y a-t-il un lien entre numérique et RPS ? Le guide tente de répondre à toutes ces questions afin de donner des grilles de compréhension aux entreprises et managers.
La cour d’appel de Versailles suspend le 18 janvier 2018 le déploiement par une société d’un nouvel outil informatique dans le cadre d’une réorganisation, en raison des atteintes à la santé mentale constatées chez les utilisateurs dans une région "pilote". La cour retient que le juge judiciaire est compétent pour sanctionner la violation par l’employeur de son obligation de sécurité et de prévention dans la mise en œuvre d’un PSE, même validé par l’administration. Après avoir noté les mesures prises par l’employeur à la suite d’une alerte du CHSCT, la cour conclut cependant à la persistance des risques psychosociaux. Le "non-respect persistant" par l’employeur de son obligation de sécurité constitue un trouble manifestement illicite justifiant la suspension du déploiement du projet dans l’attente des résultats de l’évaluation dans la région pilote.