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Reconfinement dur, polémiques sur "l’islamo-gauchisme" à l’université après l’attentat perpétré contre Samuel Paty, vote d’une très contestée LPR au Parlement : novembre 2020 restera, aux dires des interlocuteurs d’AEF info, comme un mensis horribilis pour l’université française. Et le bout du tunnel semble encore loin : une réouverture partielle des campus début janvier, évoquée avec prudence par Emmanuel Macron ce 4 décembre, ne sera possible que si la situation sanitaire s’améliore d’ici là. Une faible lueur d’espoir pour une communauté enfoncée dans la déprime et taraudée par l’état psychologique de ses étudiants. Car si des adaptations techniques ont bien été apportées sur l’enseignement à distance, l’usage qui en est fait, souvent maladroit ou excessif, s’ajoute aux difficultés matérielles : une "véritable bombe à retardement sociale et humaine", selon l’association Udice.