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Gilles de Kerchove, coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, estime qu’il faut se pencher sur l’utilisation des jeux en ligne dans la préparation d’attentats, et les algorithmes de recommandation qui alimentent la radicalisation. Il l’explique devant la commission des Affaires européennes du Sénat, jeudi 12 novembre 2020. Les services de renseignement sont "dans le noir absolu" depuis une nouvelle jurisprudence sur la collecte des données de connexion, alerte-t-il par ailleurs. Il appelle aussi à réviser la méthode d’intégration des individus les plus dangereux dans le SIS.
"Il est difficile d’avoir une bonne représentation du terrorisme de l’ultradroite car, bien souvent, lorsqu’une attaque a lieu, elle est considérée en tant que crime haineux et pas comme attaque terroriste." C’est ce que déplore le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, lors d’une conférence organisée par le Centre d’analyse du terrorisme à Paris, jeudi 7 novembre 2019. Selon lui, la menace terroriste d’ultradroite "n’est probablement pas mesurée à la bonne hauteur". Il évoque également l’avenir de Daech et les menaces terroristes émergentes.
Il y aurait "plus de 50 000" islamistes radicaux identifiés en Europe, selon le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove. Dans une interview accordée au journal espagnol El Mundo, jeudi 31 août 2017, quelques jours après les attentats qui ont fait 16 morts à Barcelone et à Cambrils, il estime que le nombre d’islamistes radicaux à 5 000 en Espagne, 25 000 au Royaume-Uni, et 17 000 en France. Pour mieux identifier les personnes susceptibles de commettre un attentat, Gilles de Kerchove préconise d’aligner les critères au niveau européen. Convaincu qu’une attaque comme celle de Barcelone se reproduira, il incite à adopter des mesures de prévention dans les villes. "Vous ne pourrez jamais arrêter un solitaire qui s’est radicalisé seul sur internet et sort avec un couteau, mais vous pouvez essayer d’éviter des attaques massives."
"Sur le principe, je suis favorable à un FBI européen", indique Gilles de Kerchove, coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, lors d’une interview accordée à France inter, lundi 21 août 2017. "Je dirais même que nous l’avons déjà, il suffirait d’amplifier les structures déjà existantes" telles qu’Europol, estime-t-il. Gilles de Kerchove rappelle cependant que les traités actuels ne permettent pas, en tant que tels, la mise en place d’une agence européenne du renseignement. Le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme évoque également l’enquête liée aux attaques terroristes commises en Catalogne, jeudi 17 août 2017.