En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Que ce soit pour des tâches administratives ou la préparation des cours, "le numérique est massivement présent dans l’éducation", constate la FSU à l’aune de son enquête sur le numérique éducatif. D’après les résultats publiés le 4 novembre en marge des États généraux du numérique, 88 % des personnels estiment le numérique "très présent dans les aspects administratifs de leur métier" mais seuls 41 % d’entre eux voient positivement le numérique administratif sur leur charge de travail. Par ailleurs, les trois quarts des enseignants recourent au numérique pour la préparation des cours.
Cette dépêche est en accès libre.
Retrouvez tous nos contenus sur la même thématique.
Brennan Burling / Unsplash
Si une très grande majorité des personnels (88 %) estime le numérique présent dans les aspects administratifs de leur métier, près de la moitié d’entre eux n’en est pas satisfaite, jugeant que les outils administratifs ne répondent pas à leurs besoins, selon une enquête de la FSU publiée le 4 novembre 2020.
Un accès facilite aux démarches administratives à amplifier
Il apparaît, en outre, que le numérique facilite l’accès aux informations administratives mais "il reste une forte marge de progrès", souligne la FSU. En effet, seuls 60 % des personnels considèrent qu’il a rendu l’accès à ces éléments facile quand 15 % d’entre eux jugent, à l’inverse qu’il l’a complexifié.
En outre, seuls 12 % des personnels jugent satisfaisante la qualité des ressources fournies par l’institution pour la gestion administrative.
L’impact sur la vie privée diffère entre numérique administratif et pédagogique
Le numérique administratif semble avoir un impact "positif" sur la charge de travail pour 41 % des répondants quand près de 50 % lui reconnaissent un impact "négatif". De plus, il suscite, pour 81 %, un impact négatif quant au cloisonnement entre vie professionnelle et vie privée. Un résultat qu’il convient d’observer à l’aune de celui concernant le numérique éducatif qui génère un impact négatif sur cet aspect vie professionnelle/vie privée pour "seulement" 65 %.
L’enquête, menée pendant un mois à compter de fin septembre, s’appuie sur quelque 3 730 réponses. Plus de 9 répondants sur 10 à ce questionnaire déclaratif sont syndiqués à la FSU, 17 % sont affectés dans le 1er degré, 30 % en collège et 40 % en lycée. Près des trois quarts ont plus de 15 ans d’ancienneté et 60 % sont des femmes. Aussi, 66 % d’entre eux sont informés à propos du RGPD ce qui en fait un public "plutôt averti en matière d’usages du numérique", souligne la FSU.
La fédération voit dans le nombre moins important de réponses du 1er degré par rapport au 2nd degré un "premier éclairage sur la façon dont le numérique impacte davantage les métiers de l’enseignement du secondaire".
Le recours à l’équipement personnel y compris dans l’établissement
Si plus de 90 % des lieux de travail sont dotés d’équipement numérique, il apparaît toutefois insatisfaisant pour la moitié des personnels. Seuls 45 % des répondants se disent satisfaits, ce qui laisse suggérer à la FSU qu’en matière d'"accès, maintenance, bande passante… il reste beaucoup à faire".
Aussi, près de 40 % des répondants utilisent leur équipement numérique personnel sur leur lieu de travail et ce régulièrement pour la moitié des répondants du 1er degré. Chez eux, 88 % des personnels utilisent "régulièrement" leur équipement numérique pour leur travail.
Pour 84 % des personnels, la crise sanitaire a suscité une hausse de la charge de travail. Les deux tiers d’entre eux ont jugé les outils numériques fournis par l’institution "inefficaces", quand moins d’un répondant sur cinq les a considérés comme pertinents.
Le recours au numérique pour préparer les cours mais pas en classe
Alors que le numérique a "transformé leur métier" pour 72 % des enseignants, la formation des personnels aux usages numériques est insuffisante, d’après deux tiers d’entre eux. Plus de 80 % des enseignants considèrent que le numérique a un impact sur leurs pratiques et 49 % estiment qu’il alourdit leur charge de travail.
Il n’en reste pas moins que les trois quarts des enseignants utilisent le numérique dans la préparation de leurs cours. Mais, devant leur classe, seule la moitié l’utilise, "ce qui est à mettre en regard des taux d’équipement", suggère la FSU.
Vous souhaitez contacter
Luce Burnod,
journaliste