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La négociation sur le télétravail chez PSA, qui devait débuter le 9 octobre 2020, n’a finalement pas encore commencé. Si ce mode d’organisation du travail est redevenu la norme avec le reconfinement du pays, l’entreprise dit vouloir poursuivre les échanges en groupes de travail préparatoires et suivre les expérimentations lancées sur quatre sites pilotes au moins jusqu’à la fin de l’année 2020. Les organisations syndicales restent en attente d’un calendrier et rappellent l’urgence d’avancer sur la question.
Après la signature le 3 avril dernier d’un accord "social, solidaire, protecteur de la santé des salariés et de l’entreprise", PSA annonce le "redémarrage progressif et sécurisé de la production" dans les semaines à venir, avec une réouverture par étapes, à l’étranger tout d’abord à partir du 4 mai 2020, et en France à compter du 11 mai. Une reprise d’activité qui se fera sur la base du volontariat côté salariés, la préservation de leur santé et de leur sécurité restant "la priorité" de l’entreprise, indique le 4 mai 2020 Yann Vincent, directeur industriel et de la supply chain. Des réunions au sein des CSE locaux permettront cette réouverture pas à pas en France, en débutant par l’usine d’Hordain (Nord), qui rouvrira ses portes le 11 mai, la suite étant guidée "par le commerce". Le protocole de mesures sanitaires renforcées acté par l’accord du 3 avril sera alors mis en application.
Après l’ouverture d’une négociation le 3 avril dernier (lire sur AEF info), la direction de PSA et les organisations syndicales représentatives du constructeur automobile ont abouti à un texte d’accord "social, solidaire, protecteur de la santé des salariés et de l’entreprise" le 7 avril 2020. Le texte prévoit notamment le maintien de la rémunération à 100 % des salariés jusqu’au 30 avril 2020 grâce à un fonds de "solidarité Covid-19" alimenté par le don de congés, permet à chaque responsable d’établissement, selon les besoins de son site, de décider de la prise de jours de congés payés dans la limite de six jours ouvrables, et met en place un protocole renforcé de "gestes barrière" préalable avant toute hypothèse de reprise d’activité. Une séance de signature est prévue le 7 avril en soirée, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et FO ayant déjà annoncé vouloir signer le texte.