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Le DAL et le Copaf ont dénoncé plusieurs expulsions d’occupants de résidences sociales et foyers de travailleurs migrants d’Adoma le 13 octobre 2020. Pour ces associations, le bailleur condamne ainsi une forme d'"habitat solidaire", car les résidents "accueillent chez eux des membres de leur famille […] qui, autrement, seraient à la rue". Elles demandent que ces résidents aient les mêmes droits que des locataires. Adoma répond avoir agi dans le cadre de la loi et en "tout dernier ressort", après plusieurs démarches entreprises auprès des locataires depuis 2018, et enfin pour leur sécurité.
Réuni ce lundi 16 décembre au matin, le conseil d’administration d’Adoma a nommé à sa présidence Frédérique Lahaye de Freminville, jusqu’ici présidente du GIP HIS après avoir exercé notamment comme directrice du logement et de l’habitat de Paris, et conseillère Logement de Manuel Valls de 2014 à 2017. Une fonction qui était vacante depuis la démission en juin 2018 de Patrick Doutreligne.
Le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants pour les faire passer au statut de résidences sociales est "un vaste chantier" lancé en 1997, a rappelé la Dihal le 4 juin 2015 lors d’un atelier consacré à cette thématique. La délégation en assure désormais le pilotage et préside les travaux de la Cilpi. Laquelle commission, créée concomitamment au lancement du chantier, fait savoir que ce plan qui concerne au total 690 FTM a coûté, jusqu’ici, environ 1,8 milliard d’euros sur 17 ans, soit quelque 106 millions d’euros par an en moyenne. La Cilpi remarque que les coûts augmentent en raison de la charge foncière plus importante, de traitements plus complexes car les bâtis sont de plus en plus peuplés, etc. "Cette situation conduit à une plus grande proportion d’opérations de démolition-reconstruction, plus coûteuses."