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C’est une demande ancienne de la part des organisations syndicales. Alors que les Inspé doivent faire remonter pour novembre 2020 les maquettes des futurs masters Meef, issues de la réforme de la formation des enseignants et prenant en compte le concours de recrutement à la fin du M2, les syndicats réclament un report de la mise en œuvre de la réforme. Dans un communiqué envoyé le 19 octobre 2020, les organisations de la FSU, le Sgen-CFDT, SUD-Éducation et Ferc-CGT constatent une "grande confusion dans la gestion de ce dossier. Les réunions n’ont pas été de réelles concertations." Elles affirment que le maintien du calendrier initial "constitue un passage en force inacceptable qui témoignerait à la fois d’une rupture incompréhensible avec les usages universitaires et d’un mépris pour les collègues" et demandent l’ouverture de véritables négociations sur cette réforme.
Le Sgen-CFDT "dénonce les pressions actuellement exercées sur les équipes de direction et de formateurs dans les Inspé pour mettre en œuvre la réforme de la formation des enseignants et des CPE à la rentrée 2020", dans un communiqué du 6 juillet 2020. "La crise sanitaire actuelle empêche toute concertation satisfaisante au sein des équipes alors même que les textes de cadrage sont toujours en discussion, en particulier sur la place des stages et les modalités d’alternance." Par ailleurs, le projet d’arrêté encadrant le master Meef est rejeté le même jour par le Cneser.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.