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"L’ambition du plan de relance est d’éviter trop de casse économique et donc trop de casse sociale", explique Fiona Lazaar, députée (LaRem) et présidente du CNLE (Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale). Elle salue la mise en place du Plan jeunes ou l’aide aux associations. Mais, "nous devrons aller plus loin", affirme l’élue du Val-d'Oise. Elle ajoute que les "premières victimes" de la crise sont les personnes qui étaient déjà en difficultés ainsi que celles qui se trouvaient "entre deux". Le CNLE propose, à l’unanimité, douze mesures à mettre en place, notamment un droit à l’accompagnement pour les jeunes, assorti d’une allocation. Ses membres plaident aussi pour une revalorisation des minima sociaux. La députée s’interroge, enfin, sur les suites à donner aux travaux sur le RUA : "est-ce le meilleur moment, le meilleur vecteur ?".
Un décret du 18 décembre 2019 porte suppression de différentes commissions administratives à caractère consultatif, notamment l’Onpes (Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale). Publié au Journal officiel du 19 décembre 2019, ce texte acte le regroupement avec le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, déjà annoncé par le gouvernement (lire sur AEF info). L’observatoire devient ainsi un "comité scientifique permanent", au sein du Conseil. La disparition, en tant qu’organe autonome, de l’Observatoire avait suscité des craintes au sein des acteurs de la lutte contre l’exclusion. "Certains prétendent qu’en supprimant l’Onpes, nous aurions la volonté de casser le thermomètre de la pauvreté. Or, c’est précisément l’inverse que nous faisons", s’était défendue la secrétaire d'État Christelle Dubos (lire sur AEF info).
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.