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Idex Lyon/St-Étienne: "Il est primordial que chacun comprenne, avant de se prononcer, ce qu’il y a à perdre" (M.Cottier)

Modifiés durant l’été, à la suite, notamment, d’une forte opposition dans les rangs stéphanois (lire sur AEF info), les statuts du futur établissement expérimental de Lyon-Saint-Étienne seront présentés devant le CA de l’UJM le 23 octobre 2020. Cette nouvelle version permet de "réaffirmer la différenciation territoriale et l’autonomie" de Saint-Étienne, selon Michèle Cottier, sa présidente. "Il est primordial que chacun comprenne, avant de se prononcer, ce qu’il y a à perdre" en cas de vote en défaveur du projet. Pour cela, il faut "s’extraire d’un débat technico-juridique" et avoir un débat sur le fond. "Si nous validons les statuts, nous avons une feuille de route. Dans le cas contraire, que se passe-t-il ? Le plan B n’existe pas."

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Michèle Cottier, présidente de l'université Jean-Monnet à Saint-Etienne Droits réservés - DR - Université Jean-Monnet à Saint-Etienne

AEF info : Le 23 octobre 2020, les statuts de la future université-cible Lyon-Saint-Étienne seront soumis au vote à l'UJM, alors que l’opposition au projet est toujours forte (lire sur AEF info). Comment appréhendez-vous cette étape ?

Michèle Cottier : Le CA est l’organe démocratique de l’université. La présentation des statuts nécessite un important travail d’explication préalable. Il est primordial que chacun comprenne, avant de se prononcer, ce que contient réellement le projet, ce qu’il y a à gagner et ce qu’il y a à perdre. Nous continuons donc ce travail d’explication et je suis confiante dans l’issue du vote.

AEF info : Un débat sur le projet d’université-cible était notamment organisé le 28 septembre 2020 à l’issue du CA. Quel bilan en tirez-vous ?

Michèle Cottier : Plus de 300 personnes ont suivi la retransmission du débat entre les 34 membres du CA. Celui-ci s’est déroulé dans des conditions satisfaisantes. Je regrette néanmoins qu’il n’y ait pas eu la confrontation de deux projets. Je souhaitais que les administrateurs puissent connaître les avantages et les inconvénients à intégrer ou non l’université-cible, ou à se tourner vers un projet alternatif. Mais dans ce débat, il n’y a pas eu d’expression de ce que pouvait être le projet à compter du 1er janvier 2021 en cas de vote négatif. Il n’y a pas eu ce débat contradictoire. La difficulté, c’est aussi de réussir à s’extraire d’un débat technico-juridique pour s’intéresser à ce que nous pouvons faire avec ces statuts.

AEF info : Dans ce débat "technico-juridique", il est surtout question de la conservation de la personnalité morale de l’UJM. Est-ce une issue possible selon vous ?

Michèle Cottier : Faire de la conservation de la personnalité morale de l’UJM une condition non négociable conduit à une sortie de l’UJM du projet et donc à un arrêt du projet. La ministre de l’ESRI a été claire sur ce point. Si nous ne respectons pas les engagements que nous avons pris, nous ne pourrons obtenir ni l’idex ni ses financements (lire sur AEF info). Cette question n’est donc pas à l’ordre du jour. De plus, lors de l’évaluation du projet en décembre 2019, précision avait été faite que l’ordonnance concernant la conservation de la PMJ pouvait être utilisée pour les écoles mais pas pour les universités. Nous ne voulons pas bâtir une nouvelle forme de Comue mais une nouvelle université. Nous avons cependant réalisé un important travail d’implémentation des statuts. Ces modifications visaient justement à répondre aux inquiétudes sur l’autonomie de l’UJM.

AEF info : En quoi les modifications apportées aux statuts répondent-elles aux inquiétudes des opposants au projet, qui redoutent que cette fusion s’apparente à une absorption de l’UJM par les établissements lyonnais ?

Michèle Cottier : Au-delà de la question du nom – désormais université de Lyon-Saint-Étienne et non plus université de Lyon – nous avons précisé certains articles, en avons réécrit d’autres afin de réaffirmer la différenciation territoriale et l’autonomie des différents établissements. Nous avons notamment retravaillé l’article 24 (voir encadré) qui concentre toutes les attentions, puisqu’il définit les dispositions concernant le campus de Saint-Étienne. Il précise notamment le rôle du directeur du campus de Saint-Étienne, qui sera invité à participer aux réunions du bureau.

L’article 5 sur les partenariats, a également été modifié. Il est très important car il fixe l’organisation territoriale du projet. Il clarifie notamment la place des CHU de Lyon et de Saint-Étienne, réaffirme leur ancrage territorial et leur autonomie. Il liste également les différents partenaires, qui apparaissent de manière nominative. Un moyen pour eux de montrer leur soutien au projet et leur volonté d’en être partie prenante. C’est aussi une façon de montrer à quoi ressemblera la future politique de site, notamment à Saint-Étienne, avec des partenaires tels que l’école des Mines, l’Ensase, ou encore l’antenne de l’Enise.

Un autre élément très important : la création d’une commission université-entreprise. Elle officialise un cadre dans lequel entreprises et universités peuvent discuter et contribuer au développement d'une offre de formation qui permette à la fois aux entreprises de trouver des collaborateurs disposant de compétences répondant à leurs besoins et aux étudiants d’avoir une meilleure employabilité.

Les écoles d’ingénieurs satisfaites des progrès des statuts


Dans un communiqué daté du 5 octobre, les directeurs de l’École Centrale de Lyon / Enise, l’ENTPE, l’École des Mines Saint-Étienne et l’Insa Lyon ont salué "les progrès accomplis" dans la construction de l’université de Lyon-Saint-Étienne par l’évolution du projet de statuts. Ils y expriment notamment leur satisfaction que leurs écoles "figurent conjointement comme partenaires dans le projet de statuts de la future université, comme nous l’avions nous-mêmes proposé". "Nous travaillons d’ores-et-déjà pour soumettre à nos partenaires un schéma de structuration commun de la recherche en ingénierie autour de projets transversaux ambitieux, de coaccrédtation d’écoles doctorales et de diplômes de masters, dans la perspective de soutenir ensemble la pérennisation de l’initiative d’excellence du site Lyon Saint-Étienne", indiquent-ils.


AEF info : Malgré ces évolutions, l’opposition reste forte. Comment l’expliquez-vous, alors que vous avez été réélue (lire sur AEF info), il y a tout juste un an, sur ce projet ?

Michèle Cottier : En octobre dernier, la liste que j’ai conduite est en effet sortie très fortement majoritaire. Et mon document de campagne était ni plus ni moins le document d’orientation stratégique de l’université. J’ai été élue sur un programme électoral on ne peut plus clair. L’opposition rencontrée aujourd’hui trouve ses fondements ailleurs. Elle provient d’un petit groupe de personnes qui poursuit un objectif que j’ai du mal à saisir. Autour de ce groupe, gravitent un certain nombre d’autres collègues. Leur opposition tient plutôt au fait que la construction de cet établissement va être complexe. Ils le savent et cela les inquiète.

Cette inquiétude est légitime, mais elle est utilisée. On leur fait croire qu’ils pourront avoir aussi bien, sans faire le projet. Mais quelle que soit l’issue du vote le 23 octobre, les changements seront importants. Nous arrivons en fin de contrat au 31 décembre 2020. Au 1er janvier, que faisons-nous ? Si nous validons les statuts, nous avons une feuille de route. Dans le cas contraire, que se passe-t-il ? Le plan B n’existe pas.

AEF info : Qu’est-ce que l’université de Jean-Monnet a à perdre, en cas de vote négatif ?

Michèle Cottier : Ce projet doit être mis en perspective. Le monde de l’ESRI est un ensemble qui devient concurrentiel. Nos établissements sont de plus en plus en compétition pour l’obtention de financements et pour les appels à projets. En cas de rejet de l’idex, ils seront de facto en concurrence. En matière d’offre de formations, nous avons également à perdre. Un grand nombre de nos formations – 78 % de nos masters – sont co-accréditées avec l’un des trois autres établissements fondateurs du nouvel établissement. Comment vont-elles évoluer si nous n’intégrons pas l’université-cible ? Ne risquons-nous pas de les perdre ?

Dans la recherche, les cotutelles sont également nombreuses. Elles représentent 80 à 90 % de nos laboratoires. Au vu de la masse critique stéphanoise au sein de ces laboratoires, quelle est notre possibilité de les conserver ? Quelle sera également notre capacité à répondre aux appels à projets dans le cadre du PIA ou encore délivrer le diplôme de doctorat. À l’international, un certain nombre de relations se sont constituées via l’université de Lyon. C’est le cas de nos partenariats avec le Canada ou Shanghai. Pourrons-nous les conserver si nous ne faisons pas partie de l’université-cible ?

AEF info : Les statuts pourraient-ils encore être amenés à évoluer d’ici au vote ?

Michèle Cottier : Nous pensons que les statuts ont atteint leur degré de maturité et de maturation. C’est le document qui sera présenté. Nous pouvons peut-être encore modifier quelques virgules, rajouter un partenaire, mais l’équilibre doit être conservé. L’essentiel est désormais ailleurs, et c’est ce qu’engagera le vote du CA : il faudra faire vivre ces statuts, les incarner en développant des projets. 

AEF info : Lors du dernier CA, le 28 septembre, les deux VP proposés n’ont pas été acceptés (lire sur AEF info). Comptez-vous organiser un CA intermédiaire avant le vote du 23 octobre pour élire de nouveaux VP ?

Michèle Cottier : Nous n’organiserons pas de CA intermédiaire. Je souhaite me concentrer sur le projet de l’université-cible et notre travail d’explication des statuts, qui passe par un échange avec les collèges et les administrateurs. Nous organisons notamment des AG avec les trois grands secteurs de notre université (santé, sciences et techniques, sciences humaines).

AEF info : En cas de vote négatif le 23 octobre, pensez-vous conserver votre mandat ?

Michèle Cottier : Depuis des mois, ma priorité a été d’assurer la continuité des dossiers. L’université doit préparer son évaluation par le HCERES qui a déjà été repoussée d’un an. Il nous faudra aussi constituer le dossier d’accréditation des formations. Et gérer la crise de la Covid, avec une situation très préoccupante dans la Loire. Au vu de ces enjeux et échéances cruciaux, je ne pense pas qu’il soit judicieux de laisser les choses en plan. C’est une question de responsabilité.

Nouvelle version des statuts : les principaux changements


Le nom. auparavant désignée sous le nom d’université de Lyon, l’EPE se nommera désormais "université de Lyon-Saint-Étienne".

La place du campus de Saint-Étienne et de son directeur. Les nouveaux statuts précisent que le conseil du campus Saint-Étienne sera "obligatoirement consulté par les PFR sur toute modification proposée dans l’offre de formation du campus ou l’activité de recherche déployée par les unités de recherche sur le site de Saint-Étienne". Son avis favorable est requis. Par ailleurs, le campus stéphanois bénéficiera d’un contrat d’objectifs et de moyens (COM) propre, dont les moyens budgétaires et la masse salariale sont gérés à l’échelle territoriale. Dernier changement important : le directeur du campus, nommé par le président de l’université, est invité à participer aux réunions du bureau. Il est "l’interlocuteur des entreprises et des collectivités du territoire de proximité du campus" et peut engager des initiatives "en faveur du développement du territoire et du campus".

La vie étudiante. Les statuts prévoient la création d’un congrès étudiant, composé principalement d’élus, qui se réunira deux fois par an. Il peut émettre des avis sur la politique de formation et de vie étudiante.

Les relations avec les entreprises. Sera également créée une commission université-entreprises, coprésidée par un représentant de l’université et un représentant du monde économique.

Les établissements partenaires. Les statuts précisent que l’université s’appuie sur des partenariats privilégiés avec des organismes de recherche (CNRS, Inrae, Inria, Inserm, FP Énergies Nouvelles), des établissements associés (Ensase, CPE) et d’autres établissements partenaires (ECL, Mines Saint-Étienne, ENTPE, Insa, Ensal, Sciences Po Lyon, Lyon-II, le centre Léon Bérard, VetAgro Sup…)

Les CHU. Il est précisé que "les révisions des effectifs hospitalo-universitaires sont gérées pour chaque centre à l’échelle de son territoire".

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Deborah Berthier, journaliste