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"Oui, il faut mesurer les risques, mais tous les risques", écrit la CPU dans un communiqué le 8 octobre 2020, en réaction à la décision du gouvernement de baisser à 50 %, du jour au lendemain, la jauge d’occupation de toutes les salles dans les établissements d’enseignement supérieur situés dans les zones d’alerte renforcée et maximale (lire sur AEF info). Pour elle, "le risque majeur aujourd’hui est avant tout de perdre le lien avec les étudiants". "Les étudiants d’aujourd’hui sont les forces vives de demain. Il importe de les former, tous, et le mieux possible", écrit la CPU.
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Rentrée à l'IPJ (Dauphine-PSL), le 14 septembre 2020, avec la moitié des effectifs en présentiel, l'autre à distance. Droits réservés - DR
"Covid-19 et universités : agir aussi contre le décrochage" : tel est le titre du communiqué de la CPU adressé à la presse le 8 octobre 2020. La Conférence assure que "depuis le début de la crise sanitaire", les 74 universités françaises "ont su faire face", mettant en place "des formations à distance", "dans des conditions d’urgence parfois acrobatiques" et ont élaboré "différents scénarios, adaptés aux conditions spécifiques des sites, aux spécificités pédagogiques de chaque formation".
Les universités "mettent au cœur la préservation de la santé de leur communauté et le lien essentiel avec leurs étudiants", poursuit la CPU, qui "a pu mesurer plus encore à cette occasion l’importance du lien avec les étudiants, en particulier les plus fragiles". "Cette approche pragmatique privilégie de façon responsable le présentiel et utilise à bon escient le distanciel, sachant par ailleurs que cela génère des coûts très élevés et relève d’une gestion complexe pour elles."
"les universités ne sont pas des foyers de contamination"
La CPU s’élève en outre contre l’idée que les universités seraient des "foyers de contamination comme aimeraient le laisser croire certaines photos d’amphis bondés – mais avec des étudiants masqués – sur les réseaux sociaux". Elle se réfère pour cela au bulletin hebdomadaire de Santé Publique France, publié le 1er octobre, selon lequel "sur 2 830 clusters, l’enseignement supérieur en compte 168 soit 5,9 %, bien moins que les entreprises privées et publiques (18,4 %) et les établissements de santé (10,6 %)" (lire sur AEF info).
Elle fait aussi état de "toutes les remontées 'terrain' et des témoignages" qui "concordent" : "Dans nos universités, la quasi-totalité des étudiants, adultes responsables, et des enseignants porte le masque et s’implique de façon engagée dans le respect des gestes barrière. S’il y a des cas déclarés par les universités, ce n’est pas à l’université que les étudiants se contaminent. À part dans les écoles et dans les universités, quels sont les lieux où l’on sensibilise la jeunesse aux gestes barrières, où se réalise cet apprentissage nécessaire ?", interroge la Conférence.
les étudiants d’aujourd’hui sont les forces vives de demain
"La CPU le réaffirme donc solennellement : le risque majeur aujourd’hui est avant tout de perdre le lien avec nos étudiants. C’est pourquoi, pour éviter un décrochage massif, nous portons unanimement une attention toute particulière aux primo-entrants à l’université, qui n’ont pas encore les codes du travail dans le supérieur, ainsi qu’aux étudiants qui pourraient être en situation de fracture numérique et de fragilité sociale. Les pouvoirs publics entendent dans le cadre de cette crise préserver et la santé de la population et l’activité économique ; la CPU attire donc l’attention sur le cœur de cette activité, à savoir la formation de centaines de milliers de jeunes qualifiés : les étudiants d’aujourd’hui sont les forces vives de demain, dont le pays aura besoin pour se reconstruire. Il importe de les former, tous, et le mieux possible."
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Anne Mascret,
journaliste