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Home| Social / RH| Formation professionnelle| Dépêche n°637348

"Nous voulons accompagner nos branches et ne pas être simplement un opérateur de gestion" (P. Degonzague, Opco Atlas)

L’Opco Atlas vient de lancer son "plan de relance de l’alternance". À cette occasion, Philippe Degonzague, président (Syntec) de l’opérateur de compétences des services financiers et du conseil, fait le point pour AEF info sur les chantiers actuels de l’Opco et les conséquences de la crise sanitaire sur son action et son organisation. Il explique notamment que le développement d’actions destinées à soutenir l’alternance s’est imposé comme une priorité pour "soutenir l’emploi" dans les branches relevant de l’Opco. Philippe Degonzague détaille par ailleurs sa volonté de voir l'opérateur sortir d’un simple rôle de gestion pour davantage accompagner ses branches professionnelles. Il juge que, si les rapprochements de branches au sein des Opco ont permis à ces derniers d’avoir plus d’impact, il serait contre-productif de vouloir aller plus loin dans cette logique de concentration.

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Philippe Degonzague (Syntec), président de l'Opco Atlas. Droits réservés - DR

AEF info : Comment les branches composant Atlas ont-elles vécu la crise sanitaire de la Covid-19 ?

Philippe Degonzague : Comme tous les secteurs économiques, nos branches ont souffert pendant la crise sanitaire, ce qui a entraîné un ralentissement de l'activité mais aussi des recrutements. Tout ce que nous faisons actuellement a été décidé dès le mois de mai pour relancer l’apprentissage et stabiliser la situation.

AEF info : Constatez-vous une forme de reprise ?

Philippe Degonzague : Oui, mais la reprise est lente, notamment dans le conseil où l’activité s’est arrêtée. Les grands comptes reprennent lentement, mais les petites structures ont souffert et ont davantage de mal à se projeter dans des recrutements. Ce qui nous a sauvés, c’est clairement le plan du gouvernement, notamment avec le recours facilité à l’activité partielle qui a permis de limiter les dégâts en termes d’emploi.

AEF info : A-t-il fallu qu’Atlas adapte ses politiques d’intervention pour coller aux évolutions imposées par la crise sanitaire ?

Philippe Degonzague : Absolument. Nous avons en particulier accompagné nos branches qui ont largement eu recours au FNE-Formation. Au 1er septembre, nous avions engagé près de 38 M€ dans ce cadre pour un total de 15 944 dossiers. Ce sujet a mobilisé toute notre attention pendant les semaines de confinement.

AEF info : Aujourd’hui, la priorité est mise sur l’apprentissage. C’était une nécessité pour les membres de l’Opco ?

Philippe Degonzague : La question de l’alternance a clairement été identifiée par l’ensemble des partenaires de l’Opco comme la priorité dont nous devions nous emparer. C’est un sujet qui s’est imposé à nous. Nous sommes un Opco dynamique, nous ne voulons pas être simplement un opérateur de gestion et nous avons énormément d’idées pour accompagner nos branches et participer à leur développement.

Aujourd’hui, nous misons sur l’alternance comme un moyen de soutenir l’emploi pour l’ensemble de nos branches avec la volonté de maintenir les niveaux de recrutements d’alternants de ces dernières années.

Le choix de soutenir l’alternance répond à un besoin de nos branches et représente un gros investissement pour Atlas, notamment pour l’appel à projets sur les nouvelles pédagogies de l’alternance. Nous mobilisons également largement nos ressources internes.

AEF info : Est-ce facile de développer des projets communs entre des branches qui, au-delà de certaines similitudes, ont des différences importantes dans leurs problématiques ou leurs attentes ?

Philippe Degonzague : Après l’effort nécessaire pour construire Atlas, notre périmètre particulièrement fécond est l’un des plus prometteurs. Aujourd’hui, il n’y a pas de sujet de ce point de vue, y compris sur la question de l’accompagnement de l’apprentissage. Finalement, je pense que l’élargissement du périmètre est une bonne chose qui nous permet d’avoir plus de moyens et plus d’impact.

AEF info : Au-delà de l’apprentissage, y a-t-il d’autres sujets dont vous allez vous emparer dans les prochains mois, par exemple pour les entreprises de moins de 50 salariés ?

Philippe Degonzague : La question de la formation dans les entreprises de moins de 50 salariés est un sujet que l’Opco a pris en main depuis sa création. Nous disposons notamment d’une instance dédiée pour réfléchir aux réponses les plus adaptées pour ces entreprises. Dans la mesure où ce sont les entreprises qui ont le plus souffert au cours de ces derniers mois, nous avons également mis en œuvre des actions spécifiques à la sortie de la période de confinement. Ainsi, depuis juin, 400 TPE et PME ont pu bénéficier d’un accompagnement RH mis en œuvre par un cabinet de conseil, et ce, avec un financement pris en charge intégralement par Atlas.

AEF info : Quel regard portez-vous sur le volet "compétences" du plan de relance porté par le gouvernement ?

Philippe Degonzague : France Relance va dans le bon sens en laissant une large place à la formation même s’il est encore trop tôt pour dire si son ampleur sera suffisante.

AEF info : Êtes-vous inquiet des conclusions et, surtout, des préconisations du rapport IGAS/IGF sur le financement de la formation ?

Philippe Degonzague : Nous nous attendons à ce que les financements ne soient plus suffisants et, même si c’est une bonne nouvelle du point de vue de l’emploi et de l’insertion parce que cela signifie que l’alternance a du succès, nous suivons forcément cela avec attention. Depuis la loi du 5 septembre 2018, nous n’avons plus la main. On nous affecte des financements mais nous n’avons plus la maîtrise de la répartition des fonds collectés auprès des entreprises. C’est la prérogative de l’État de décider s’il libère plus de moyens pour la formation et pour l’alternance.

Après, savoir si cela aura un impact sur nos capacités d’intervention ou nos frais de fonctionnement, qui ne sont pas exorbitants vu que nous sommes plutôt exemplaires en la matière, c’est trop tôt pour le dire. Nous avons 300 personnes pour gérer 678 M€ (1), en plus de digitaliser au maximum les process, nous essayons de libérer des ressources. Je souhaiterais que nous ayons encore plus de valeur ajoutée.

Pour en revenir à la possibilité d’ajuster les coûts-contrats proposée par le rapport Igas-IGF, nous avons plus de 90 % d’entreprises de moins de 10 salariés et beaucoup de chefs d’entreprise nous disent qu’en cas de baisse, ils ne prendront plus d’apprentis mais plutôt des personnes déjà formées. C’est un arbitrage qui va être difficile à faire pour le gouvernement, entre continuer à développer l’apprentissage, qui est un investissement dans l’avenir, ou freiner ce mouvement pour équilibrer le système.

AEF info : Serez-vous obligé de renégocier la COM d’Atlas qui a été signée au début de l’été pour prendre en compte les effets de la crise ?

Philippe Degonzague : Il n’est pas prévu de renégocier ou d’adapter la COM. Par contre, nous avions prévu un certain nombre de recrutements que nous allons reporter. Nous devions monter nos effectifs à 330 salariés mais nous avons repoussé ces projets pour contrôler notre budget 2021. Nous sommes raisonnablement prudents. Beaucoup de ces recrutements sont prévus pour développer notre réseau territorial et renforcer notre "relation client", c’est pourquoi ils ne sont pas annulés mais simplement reportés.

AEF info : Est-ce que la crise sanitaire vous a amené à revoir les modalités de cette "relation client" ?

Philippe Degonzague : Atlas a aujourd’hui un fonctionnement 100 % digital. Tout n’est pas forcément parfait, par exemple nous n’avons pas toutes les ressources pour gérer des pics d’activité tels que ceux que nous avons connus sur le FNE-Formation, ou actuellement sur l’apprentissage avec jusqu’à 1 200 contrats reçus par jour. C’est pour cela que nous avons des projets pour améliorer nos services. Par exemple, dans le cadre de notre plan de relance, nous voulons développer et fluidifier nos relations avec les CFA avec de nouveaux services en ligne à partir de "MyAtlas". Nous allons également créer une communauté de CFA Atlas pour faciliter l’échange de bonnes pratiques. Aujourd’hui, nous travaillons avec près de 900 CFA, dont 20 % qui représentent 80 % de nos apprentis. C’est avec ces établissements que nous voulons collaborer plus particulièrement.

AEF info : Certains CFA regrettent qu’il n’existe pas d’outil inter-Opco pour enregistrer les contrats d’apprentissage. Est-ce que cela vous semblerait être une piste intéressante à développer ?

Philippe Degonzague : Les Opco travaillent beaucoup ensemble à tous les niveaux, techniques comme politiques. Je suis convaincu qu’ils s’enrichissent mutuellement et qu’il ne faut pas créer de complexité non nécessaire.

Il y a beaucoup de spécificités et si nous concentrons tout, nous allons perdre beaucoup en qualité de service. Il faut bien sûr que nous fassions des efforts pour minimiser la complexité administrative avec les CFA notamment, mais je pense qu’aujourd’hui il faut surtout que nous nous concentrions sur nos entreprises, les demandeurs d’emploi et les jeunes. C’est pour cela que nous travaillons sur la digitalisation et la simplification des process, et que nous voulons investir davantage dans le conseil. C’est là que se situe notre valeur ajoutée.

(1) L’Opco Atlas gère annuellement de l’ordre de 678 M€. Il couvre 108 000 entreprises et plus de 1,8 million de salariés issus de 15 branches professionnelles réparties en quatre secteurs d’activité : assurances, banques, conseil et finance (marchés financiers et sociétés financières).

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Christophe Marty, journaliste