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"Nous avons retrouvé un vrai dialogue social, un peu à l’image de ce que nous avons connu autour de la loi ORE. Le bilan est donc positif en termes de méthode et le texte va dans le bon sens", déclare à AEF info Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, mardi 6 octobre 2020, au lendemain de la réception de la version définitive du protocole d’accord sur les carrières et les rémunérations dans l’ESR. Le syndicaliste décrypte les principales avancées (augmentation de la part socle de la future prime des chercheurs et enseignants-chercheurs, prime individuelle versée à 45 % du corps, égalité femmes-hommes) et précise ses attendus (au sujet du repyramidage des ITRF et ITA) avant de s’engager sur une éventuelle signature. Quoi qu’il en soit, le délai fixé par le cabinet de la ministre au 12 octobre lui semble trop court.
La commission exécutive du SNTRS-CGT, réunie le 15 septembre 2020, "se prononce à l’unanimité, contre la signature du protocole d’accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières adjoint au projet de loi de programmation pour la recherche", rapporte le syndicat dans un communiqué. Il estime que "le ministère a cherché de façon déloyale à contraindre les organisations syndicales à signer ce protocole après un simulacre de négociation". À noter que selon les informations d’AEF info, le ministère a accepté de faire évoluer le texte sur certains points, mais d’autres changements devraient intervenir à l’issue de la prochaine multilatérale (lire sur AEF info). En plus de l’abandon du protocole, la CE du SNTRS-CGT demande celui de la LPPR et appelle les personnels à se mobiliser dès le 17 et le 21 septembre.